Afin d’avoir un nom qui représente exactement ce dont il s’agit. Puisque la croissance de la masse monétaire, en rapport avec les biens produits, est aussi une croissance de valeur, il convient de donner un nom plus approprié au dividende social : le dividende monétaire.
Dividende monétaire : mécanisme d’ajustement démocratique entre la création nécessaire de monnaie en rapport avec la croissance de la valeur des biens et services.
J’appelle le total de la valorisation des biens et services : TBS
J’appelle la masse monétaire réelle (hors crédits) : M0
J’appelle le Dividende Monétaire : DM
J’appelle l’année en cours : A
J’appelle le nombre total de citoyens de la zone monétaire : N
J’appelle R le rapport constant entre M0 et TBS : R = M0 / TBS, R est inférieur à 1
Ainsi chaque citoyen, associé monétaire, reçoit chaque année un total de monnaie créée de :
Ou dit autrement puisque MO(A) = R*TBS(A)
DM (A+1) = R/N [TBS(A+1) – TBS(A)]
D’où le Théorème |
En zone Euro une masse monétaire de 3 000 milliards d’euros pour 300 millions d’habitant donnerait pour une croissance de 3% un dividende monétaire de 300 euros.
En faisant ainsi, chaque année la masse monétaire réelle, dont la croissance est justement équilibrée entre tous les citoyens par ce moyen, s’ajuste à la création de valeur (biens et services).
Par ailleurs un crédit total ajustable, d’au maximum 100% de la masse monétaire réelle intérêts compris doit être mis en place. On ne saurait prêter plus que la masse monétaire réelle. Si les prêts s’avèrent être investis dans des projets non monétisables, la croissance ne sera pas là, il faudra alors réduire la part de crédit allouables, afin que cette dette prenne le temps d’être renflouée par une croissance saine en évitant la construction de pyramides de dettes.