A propos de la crise Japonaise 1993 – 2009 : http://www.cepii.fr/francgraph/publications/ecomond/dossierstrat/2003ch7.pdf
Je cite (dernières pages) :
“Alors que la monnaie se raréfie, elle devient recherchée pour elle-même. Cette crispation croissante sur la valeur de la monnaie entretient l’économie dans une spirale déflationniste”
La crise Japonaise n’est rien d’autre qu’une anticipation de la crise Mondiale actuelle qui est essentiellement un effondrement du système de “monnaie dette”.
L’auteur propose une solution de relance Keynésienne, en augmentant la dette de l’Etat, on crée ainsi de la monnaie par relance.
Mais que serait le dividende monétaire en comparaison si ce n’est une création de monnaie régulière lissée dans le temps plutôt qu’une relance dont on se demande bien comment elle nous sort des cycles infernaux, si ce n’est qu’elle nous y maintient. Sans compter que la relance Keynésienne oublie le facteur fondamental qui est qu’elle favorise en tout premier lieu l’Etat et ses fournisseurs proches au détriment du monde de l’entreprise libérale.
De plus en quoi le dividende monétaire empêcherait les Etats avec l’impôt de se constituer un capital monétaire capable au moment opportun de lancer des plans d’investissement étatique avec un rapport Revenus / Dette, qui soit raisonnable et ENFIN compréhensible quant à la vision réaliste et juste que chacun peut avoir de la monnaie (je ne dépense pas plus que je ne gagne) !?
Réponse : en rien.
Aussi stabiliser la crise actuelle est une nécessité. Mais comprendre qu’on éliminera les cycles infernaux de déflation, par réduction de la masse monétaire par la création de monnaie positive contrôlée et mesurée, par le dividende monétaire, permettra non seulement de stabiliser cette crise financière, mais de la dépasser pour entrer dans un monde où la monnaie jouera un rôle véritable d’échange, et non plus celui d’un déséquilibre des revenus de la croissance au profit du secteur Bancaire.
Le dividende monétaire serait un processus de création monétaire contrôlable, équitable, modulable à souhait, qui n’avantagerait ni ne désavantagerait strictement personne par définition. Il faudrait un esprit individuel et collectif totalement altruiste et objectif pour le mettre en oeuvre, un esprit partisan ne saurait le concevoir.