L’Amérique Latine annonce le lancement du “sucre” (azucar en Espagnol), la nouvelle monnaie des échanges du sous continent, comprenons l’abandon progressif du dollar. Comme ce fut le cas historiquement pour la zone Euro, cette monnaie sera d’abord “virtuelle” pour comptabiliser les échanges entre les pays, avant sans doute à terme la création du papier-monnaie correspondant.
Après le Yuan qui s’internationalise, et l’abandon progressif du 100% dollar par la Chine comme le démontre très bien cet article du LEAP, et la création de la monnaie du golfe, nous assistons à un déploiement sans précédent de “SEL” internationaux !
Comment dans ces conditions, où, au niveau international, les Etats eux mêmes se désolidarisent de la monnaie “officielle”, ne pas comprendre le mouvement qui s’organise sur internet autour de Cyclos, projet Open Source de gestion de monnaie libre, qui permet à toute communauté de créer et gérer sa propre monnaie ?
(monnaie positive, démocratiquement créée, et sans dette).
Quand une monnaie gérée par des olgarques non représentatifs de la communauté qu’ils sont censés gérer, ne marche plus, quand le dictat collectiviste impose une monnaie propriétaire qui est de fait un instrument de pouvoir des Etats et des Banques au mépris de la liberté individuelle et du droit de propriété dont le vol généralisé est orchestré par cette même monnaie, quand toute réaction démocratique est vouée à l’échec du fait de la structure même du système, alors des associations de résistants se mettent en place, qui au nom de la liberté développent eux mêmes leurs propres solutions afin de gérer leur propre production et liberté sans se les faire voler.
Ce n’est pas du “travail au noir” non plus que du “travail hors la Loi” que de ne plus utiliser la monnaie officielle, c’est un devoir de résistant devant l’occupant. Cyclos est l’emblême Open Source de cette mouvance internationale, qui se déploie aussi sur internet.