Relativité Générale, l’Or, la Monnaie, et l’Economie en Expansion

Comme je l’ai cité plusieurs fois, le cours des métaux précieux (or et argent) sont un indicateur de la véritable inflation : l’inflation de la monnaie fiduciaire, ou plus simplement augmentation de la Masse Monétaire. Le dernier post à ce sujet est suffisamment parlant de ce point de vue, et permet de mieux comprendre l’impact que la croissance de la Masse Monétaire peut avoir sur les prix de biens “suffisamment intemporels” pour pouvoir être comparables d’une époque à l’autre.

Je dis “suffisamment intemporels” parce que comparer dans le temps le prix d’un bien comme la baguette de pain est bien plus faussé, parce que la progression des techniques en agriculture, et production d’énergie, est telle, qu’on doit comprendre qu’il est plus simple en 2010 de fabriquer des baguettes de pain qu’en 1900, donc moins coûteux en valeur relative, et donc on donne une fausse idée de la croissance du pouvoir d’achat en fixant un panier de biens “moyen”, qui par nature évolue dans le temps et ne reflète en aucun cas la valeur, la monnaie disponible / citoyen, et donc la somme réelle approchée des choix économiques individuels.

Ceci étant dit même l’or, et contrairement à tout ce que professe un milieu conservateur-libéral défenseurs d’un retour à “l’étalon or”, peut perdre de sa valeur relative, alors même que son prix monte ! Mais oui c’est possible, c’est exactement la même chose qui se passe au sein d’un Univers Relativiste en Expansion : quoique pouvant augmenter localement, la gravitation au sein d’une Galaxie (qui a tendance à s’effondrer sur elle même vers son centre de gravité) perd de l’influence sur la totalité de l’Univers (on peut trouver d’autres exemples de données mesurables ayant cette propriété divergente Locale / Globale).

Aussi, pour mieux faire comprendre la relativité de l’économie et de la monnaie dans l’espace et le temps, il est intéressant de noter, non pas le prix de l’or en valeur monétaire, mais le prix de l’or par rapport à la Masse Monétaire, qui est en expansion.

Le mieux ici est de le faire via la la masse monétaire US M3, l’euro étant trop récent pour avoir suffisamment de recul. Que je complète depuis 2006 par ces données, la FED ne prenant plus la peine depuis lors de publier M3… Je prends aussi évidemment le prix moyen de l’or par mois depuis 1968.

Voici le résultat du prix relatif  (donc sans dimension, cf votre professeur de physique pour cette notion fondamentale) de l’or rapporté à la masse monétaire M3 US $ de 1968 à 2010 :

A comparer dans le post suscité avec la croissance du prix en monnaie (en Unité de Mesure : $, et donc parfaitement biaisé car non relativisé comme il devrait l’être) de l’or et de l’argent, où l’on voit que le prix monétaire de l’or a largement explosé son plus haut historique de 1980…

Le pouvoir d’achat de l’or en monnaie disponible US $ a chuté considérablement depuis 1980. Cette simple étude est évidemment incomplète, parce qu’il faudrait cumuler aussi les masses monétaires US $, €, Yuan etc… Qui rendrait l’or disponible encore plus insignifiant en terme de valeur globale.

L’or a beau être sous le feu des regards, battre en 2010 des records historiques de valeur en monnaie (1200 $ / once en 2010), il n’en reste pas moins proche des plus bas de sa valeur globale depuis 42 ans. Son absence d’utilité économique cruciale dans quelque domaine que ce soit, rend cette “valeur” aussi peu fiable qu’une autre, et il n’y a aucune certitude quand à la valeur que les hommes veulent bien donner aux choses, dans la mesure de leurs priorités du moment, et de l’évolution des possibilités économiques qui s’offrent à lui.

Il n’y a aucune valeur qui ne soit relative, tout bien ou service est sujet à variation y compris les plus illusoirement intemporels. Et quand bien même le prix d’un actif monte dans le temps, sa part de valeur relativement à la totalité de la valeur disponible peut décroître.

Aussi il est totalement justifié d’avoir une Masse Monétaire qui accompagne la valeur économique en expansion, mais son mode d’expansion n’a pas à privilégier telle ou telle sous partie de l’économie, dépendre de tel ou tel organe de décision, mais se doit d’être partout présente.

De la même façon que l’espace ne choisit pas d’être en expansion ici ou là, il est en expansion partout. Seuls des outils relativistes permettent de se faire une idée de cette évolution.

C’est pourquoi, de la même façon que l’expansion de l’Univers se fait partout, le Dividende Universel est un système monétaire qui accompagne la croissance de la valeur partout où il a de l’échange possible, et que c’est l’absence de création de monnaie, ou sa création centralisée au détriment d’autres parties de l’économie, qui provoque des effondrements ou bulles artificiels. La nature de l’économie humaine est d’être en expansion partout, sans qu’aucune valeur particulière n’échappe à la relativité de son usage…

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(12 commentaires)

  1. L’économie humaine croît nécessairement, en global, avec le nombre d’habitants de la planète.

    Compte tenu des valeurs très surbookées d’une économie occidentale qui devrait objectivement décliner maintenant, les taux de croissance ne devraient dépasser la démographie que d’une valeur infime globalement. Je crains qu’au contraire, les échanges financiers ne s’envolent au-delà de toute vraisemblance. Le danger est là. Le coyote pédale dans le vide, sans le savoir encore. Dure, la chute !

    Il faut couper les ailes des finances internationales tout de suite, avant que ces @!#xé&$§ de spéculateurs, personnes physiques ou “morales”, ne nous tuent tous.

  2. De lien en lien libéral, je découvre votre blog évoquant un thème qui m’intéresse à titre de réflexion purement personnelle n’ayant pas, comme vous, de grandes connaissances en technique économique.
    J’aimerais donc bien avoir votre avis sur une question qui me turlupine.
    La création de richesses ou plus value (qui dans le marché se traduit par une création de monnaie servant à fluidifier les échanges) est selon moi d’origine purement virtuelle, résultant d’échanges inter humains fondés sur de la confiance, c’est-à-dire sur un mécanisme purement mental, la plupart du temps totalement irrationnel, établi sur des présupposés. Sans oublier que la confiance (racine commune avec fiduciaire) a une assise psychologique voisine de la foi : rien de plus immatériel que la confiance. La création de monnaie n’aurait donc rien de véritablement physique.
    Dans ce même ordre d’idée lors d’une récente discussion je soutenais la thèse que l’or n’était qu’une valeur préhistorique, apparue à une époque où les relations humaines n’étaient pas très développées, la confiance se plaçant alors sur les qualités d’une simple matière première, alors qu’aujourd’hui les paris sont faits sur de l’intelligence humaine. Revenir actuellement à un étalon or (comme certains “libéraux” semblent le préconiser) signifierait un simple retour en arrière.
    Ma position a reçu une désapprobation pour le moins radicale de la part de mes interlocuteurs … http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=44997&st=40
    qu’en pensez-vous ?

  3. @Primevère

    Je suis d’accord avec vous du point de vue de l’étalon or, je démontre plusieurs fois dans ce blog que la monnaie n’est pas une marchandise mais un crédit mutuel purement comptable, et que c’est le rapport entre les prix et la quantité de monnaie disponible qui décide de l’acte d’achat ou pas.

    Pour ce qui est de la valeur elle n’a aucune réalité physique, c’est effectivement purement abstrait et psychologique comme notion.

    Il n’empêche que cette notion, quoique psychologique, peut se mesurer. Aussi étant donné une valeur donnée, à un instant “t” donné, Quantité d’achats possibles x Prix / Masse Monétaire totale, donne la valeur d’un bien (qui va donc évoluer en fonction de la disponibilité (offre), du prix, de la demande, ET de la Masse Monétaire.

    Ce dernier point a toujours été oublié. C’est comme dans la physique pré-relativiste, où la structure de l’Espace-Temps était inconsciemment supposé comme Euclidien. Or il s’avère que ce n’est pas le cas.

    C’est comme la monnaie, on suppose inconsciemment qu’il y en a une quantité finie, et qu’on ne peut avoir qu’une part de ce qui existe déjà. Or c’est faux, les Banques (privées et Centrales) créent continuellement de la monnaie, de façon asymétrique et donc spoliatrice.

    Non pas qu’il ne faille pas créer de la monnaie, il faut en créer continûment, mais seule une création de monnaie symétrique dans l’espace ET dans le temps, est correcte.

  4. Merci de votre réponse,

    Même si vos explications ne sont pas parfaitement limpides pour moi, je vois que vous ne me donnez pas tord ce qui me conforte dans mes intuitions. Je reconnais que ce n’est pas facile d’admettre que quelque chose dont on est convaincu de sa matérialité, comme la monnaie ou l’or, correspond en fait à une valeur totalement élastique et virtuelle. On remarque d’ailleurs actuellement à quel point la virtualité des valeurs en bourse est perçue de façon négative dans l’opinion, alors que ce caractère est intrinsèque et pas seulement du accidentellement aux spéculations des marchés financiers. Beaucoup, je suppose, voient dans ces aléas un facteur d’instabilité ressentie comme insécurité et aspirent à un retour à l’étalon-or plus sécurisant car plus mentalement palpable et donc maîtrisable.

    Je fais un rapprochement entre cette virtualité et le dualisme en philosophie, qui s’intéresse à la frontière entre esprit (idéalisme) et matière (matérialisme), les idéalistes purs considérant que seul l’esprit existe.
    D’autre part vos remarques sur l’importance du rapport entre prix et masse monétaire totale et sur la relativité m’ont fait penser à la formule E=MC2… mais j’avoue que cela ne me mène pas bien loin, sauf la relation que j’imagine entre esprit et énergie, et C2 qui serait ici la vitesse des échanges marchands, avec M comme masse monétaire… Mais là je crains de m’égarer.

    Par contre je ne suis pas très convaincue par votre remarque sur la nécessité de symétrie dans la création de monnaie (qui si j’ai bien compris vous conduit à adhérer à la thèse du dividende universel), l’asymétrie étant dites-vous spoliatrice. Je pense au contraire que la nature – dont l’économie est un des phénomènes- ne peut s’accommoder non pas d’une symétrie soit équilibre stable (qui signifierait la mort) mais d’une succession infinie de phases d’équilibre suivies de déséquilibre, changements qui tels les cycles naturels sont indispensables à l’entretien du mouvement nécessaire à la vie (dans l’espace-temps).

  5. @primevère

    Non, la symétrie de la création monétaire n’implique pas du tout une stabilité économique, au sens d’arrêt et de mort.

    L’espace en expansion n’empêche en rien le développement de galaxies, étoiles, trous noirs, quasars, amas etc… C’est simplement la CONDITION pour que justement la diversité puisse émerger.

    De la même façon la symétrie de la création monétaire ne changera pas le fait qu’il y ait des différences de richesse, des entrepreneurs qui investissent créent des biens et services etc… Simplement cette création symétrique rendra ceci PARTOUT possible, ce qui n’est pas le cas dans une création centralisée.

    Le fonctionnement est comparable à une offre de service top-down de type Minitel, avec une mise en relation symétrique d’individus égaux en terme de potentiel de production et d’échange qu’est Internet.

    C’est bien tout le contraire qui se passe, la symétrie d’Internet a permis un déploiement de richesses inattendues, considérables, bien au delà que ce que la pauvreté intrinsèque d’un système centralisé comme le Minitel pouvait proposer même dans les rêves les plus fous de ses concepteurs.

    La symétrie est une caractéristique fondamentale des théories physique qui portent en elles la plus grande complexité phénoménale.

  6. Donc si je vous suis bien, cette symétrie correspond non à une stabilité ni immobilité, mais à une optimisation dans la répartition (et donc “rentabilité”) des productions d’énergie en quelque sorte. A priori cela paraît séduisant, une redistribution quasi automatique d’une grosse part des “bénéfices” qui assurerait une meilleure fluidité et nous dispenserait des frais de gestion actuels des aides, autrement dit suppression de coûts administratifs exorbitants et réduction de la pauvreté. Et, cerise sur le gâteau, satisfaction d’une meilleure justice.
    Ce bon sens ne se heurterait donc qu’à l’inertie du poids des habitudes et au fait que les privilégiés (qui possèdent en plus l’information) ne sont pas enclins à céder leur position avantageuse (d’où omerta contre quoi internet est bien plus efficace que minitel). Mais peut-être que la relation dominant-dominé me semble être un mal nécessaire pour assurer la cohésion du tout. Et sans doute une autre difficulté : qu’une redistribution aussi automatique ne réduise la motivation individuelle. Excusez-moi si je reste encore un peu sceptique mais je vais m’y intéresser de plus près.

  7. @Primevère

    Il ne s’agit pas de “répartition” selon mon point de vue, même si en première analyse c’est une approche qui peut être correcte.

    Il s’agit bien de redéfinir la NATURE de la monnaie, en tant que CREDIT MUTUEL individualisé. En considérant que ce sont les individus qui sont tous producteurs de richesses, seuls ou en association, la base de toute l’économie. Dès lors, la monnaie devient le lien d’échange universel de valeur, tout comme l’espace est le lien universel d’échange des flux énergétiques.

    La valeur n’est pas la monnaie, la monnaie est le support de l’échange de valeur.

    La “redistribution automatique” n’est NI PLUS, NI MOINS automatique que l’attribution d’un dividende d’une entreprise à ses actionnaires. Chaque Citoyen est DE FAIT actionnaire de la ZONE ECONOMIQUE où il vit, le Dividende Associé à la MASSE MONETAIRE, correspond de façon parfaitement équivalente au DIVIDENDE reçu par les actionnaires d’entreprises, du fait qu’il y a un lien évident entre la masse monétaire et la valorisation totale de l’économie de la zone monétaire considérée (l’évaluation globale de l’économie, se fait en unités monétaire, et donc dépend de la masse monétaire, avec un effet retard).

    Concernant l’incitation, ce n’est pas à “X” de décider si “Y” doit être incité ou pas à sa place. Que les Droits de chacun soient déjà respectés à la base du système prétend lier les individus entre eux, et l’incitation suivra.

    Que ces droits soient bafoués, et l’incitation déclinera.

    L’incitation n’est-elle pas au contraire totalement détruite dans un système actuel totalement centré ?

    Le pouvoir dominant / dominé, n’est certes pas la motivation économique maximale. Ou alors il faut démontrer qu’une économie basée sur l’esclavage est plus efficace qu’une économie libre.

    Si l’économie de 2010 n’est pas une économie esclavagiste au sens premier du terme, le pouvoir d’émission monétaire centré, crée un esclavage de type social, non individualisé, mais bien réel. Ce n’est pas une économie libre.

    Le simple fait de demander de payer dans quelque chose qui n’est productible que par le demandeur (la monnaie officielle) est en soi une relation d’esclavage.

  8. Bonsoir,
    Certes votre système s’assimile plus à une mutuelle qu’à une répartition qui comporte une connotation à visée plus sociale, et où les plus riches ne bénéficient d’aucun reversement. Cependant ce n’est pas tout à fait comme dans le cas des dividendes car les actionnaires font volontairement le choix de placer leur argent dans le capital d’une certaine entreprise et assument les risques correspondants. Ils peuvent gagner ou perdre dans leur pari, alors que dans ce partage du gonflement de la masse monétaire chaque bénéficiaire récolte sa part avec un rôle passif et anonyme.
    Au passage je relève que vous parliez de CREDIT mutuel, hors dans les discussions que nous avions eues sur Libéraux.org à propos des créations de valeur j’ai toujours prétendu contre tout le monde que leur origine était purement virtuelle et fondée sur de la confiance. Il s’avère que le mot CREDIT a également pour racine foi et confiance. Curieux non ?
    Quant à l’incitation, dans le système actuel c’est l’Etat, personne morale, qui en est chargé puisqu’il fait des choix au nom de la société qu’il représente, et utilise les fonds provenant des prélèvements pour atteindre des objectifs non seulement économiques mais surtout politiques (et donc moraux) selon des valeurs choisies en commun (démocratie). Sauf qu’il s’agit essentiellement d’incitation fiscale.
    Si j’ai fait une brève allusion au rapport dominant/dominé, ce n’est pas par rapport à l’esclavagisme ni dans le cadre strict des échanges économiques, mais simplement car le système que vous préconisez rend le gain automatique, ce qui me semble risquer de déséquilibrer les liens sociaux que j’estime essentiellement fondés sur ce rapport dominant/dominé qui est une caractéristique de la nature.
    Ceci dit, bien que libérale, je n’adhère pas aux thèses de type libertaire qui consiste à nier totalement l’utilité de l’Etat et à imaginer des modèles théoriques que je trouve utopiques. Je dénonce haut et fort les dysfonctionnements étatiques, la corruption, les gabegies, je plaide pour plus de privatisations, etc… mais je pense qu’une réduction de son rôle ne doit être que progressive et pragmatique, sans chercher à hypothéquer sur un avenir trop lointain.

  9. @Primevère

    “Ils peuvent gagner ou perdre dans leur pari, alors que dans ce partage du gonflement de la masse monétaire chaque bénéficiaire récolte sa part avec un rôle passif et anonyme.”

    C’est faux.

    La simple existence d’un Citoyen dans la zone économique le rend productif en terme d’impulsion économique A MINIMA en tant que Votant, A MINIMA en tant que transmetteur d’information, A MINIMA en tant que potentiel d’action.

    Vous ne pouvez pas, au sein d’un référentiel imaginer une seule seconde qu’il puisse exister une plus petite partie indépendante du tout, c’est contraire à toutes les déductions scientifiquement établies.

    L’Espace Temps dépend de la répartition des masses en son sein, et la répartition des masses sera influée par l’Espace-Temps.

    Le résultat de l’expérience quantique sera dépendant du contexte expérimental, et la mesure influera le résultat.

    Le Citoyen EST la valeur fondamentale minimale de toute économie, qui s’appuie sur son existence pour se développer, qu’il soit “apparemment passif” ou “apparemment actif” qui sont des visions tout à fait subjectives de la réalité.

    L’émission de monnaie est TOUJOURS une action motivée par des décisions individuelles conscientes. La baser sur des données autres que l’individu, c’est prendre le pouvoir sur autrui quant à la définition de TOUTE valeur. C’est profondément inadmissible, et c’est source de révolter et de conflits.

  10. Notez bien que je n’ai pas vraiment contesté ce revenu universel. J’essaie simplement de garder l’esprit critique et décortiquer en quoi il me semble ne pas coller avec TOUTES les réalités.

    J’ai moi aussi une conception individualiste de la société, où l’individu est effectivement la valeur fondamentale minimale (non seulement de l’économie, mais aussi sous l’angle politique ) mais je considère néanmoins que la relation à l’autre est tout aussi essentielle, et donc essentiel également le rôle du Tout (Dieu ou Nature ou Etat…conceptions différentes d’une même réalité) qui a une fonction d’unification. Pour moi, individu et société sont indissociables, suivant une relation dialectique, et j’ai une approche organiciste de la réalité.

    En réfutant ma distinction entre rôle actif et rôle passif par exemple, vous me semblez un peu trop assimiler l’individu à une particule essentiellement physique (bien que consciente, mais pas plus qu’un animal ?) seulement porteur d’impulsion, d’information… Pourtant l’individu n’est pas un simple électron libre. Il DOIT être bien plus que ça, faire des choix, s’engager, rassembler, unir, établir des consensus vers une convergence. On peut d’ailleurs se demander comment transitez-vous de ces valeurs purement physiques (économiques) à des valeurs plus qualitatives et éthiques… Sans passer par une force de cohésion ?

  11. @Primevère

    L’indivdu est évidemment bien plus. Ceci dit gérer la monnaie ne préjuge pas d’aller au delà que de le reconnaître comme seule valeur fondamentale de toute économie, et donc comme seule point fondamental de création de monnaie.

    Toute autre type de création de monnaie nie le libre arbitre quant à la création de valeur, et constitue un abus de pouvoir consistant à faire admettre sa propre vision de la valeur à autrui.

    Comprendre la relativité de toute valeur, implique forcément de refuser toute monnaie non universelle.

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