(8 commentaires)

  1. Ça ne date pas d’aujourd’hui :

    “D’où vient votre argent, nul ne s’en informe, mais il faut en avoir.”
    Juvénal (né entre l’an 45 et 65, mort ap. 128)

    Pas sûr que l’homme descend du singe, plutôt du mouton ?

  2. Il va falloir aussi analyser le système de la zone euro … avant qu’il ne s’effondre.

    Lisez cet article :

    Allemagne : quand la cotation en mark devient réalité …
    Signe des temps et des distorsions actuelles : alors que la Grèce a conduit la zone euro sur la sellette, un site internet allemand d’informations boursières vient de retourner à la “bonne vieille” cotation des actions en Deutsche Mark.
    Vendredi 11 juin, vers 09H15 GMT, l’action de la compagnie aérienne Lufthansa valait ainsi 11,06 euros, soit 21,63 DM, et celle du constructeur Volkswagen 71,68 euros, ou 140,19 DM, si l’on en croit la cotation élaborée par le site Boersennews.de.
    Le site Boersennews.de affirme répondre ainsi à la demande de ses utilisateurs, lesquels seraient environ 40 % à souhaiter le retour du “bon vieux Deutsche Mark”.
    Précisons que le media concerné compte près de 300 000 utilisateurs et qu’il est un des sites boursiers allemands les plus importants …

    http://www.leblogfinance.com/2010/06/allemagne-quand-la-cotation-en-mark-devient-realite.html

  3. Le 10 mai 2010, l’Union Européenne et le FMI ont bluffé : l’Union Européenne et le FMI ont annoncé qu’ils mettaient 750 milliards d’euros sur la table pour aider le Portugal, l’Irlande, la Grèce, l’Espagne, et donc pour stabiliser l’euro. Aussitôt, les taux d’intérêt des obligations de ces quatre pays ont brutalement baissé, et l’euro s’est stabilisé.

    Mais le 12 mai, les investisseurs internationaux ont compris que ce plan de stabilisation n’était qu’un gigantesque coup de bluff.

    Depuis le 12 mai, les investisseurs internationaux n’ont plus du tout confiance dans le Portugal, l’Irlande, la Grèce, l’Espagne : ils demandent des taux d’intérêt exorbitants à ces quatre pays.

    Lundi 14 juin :

    – Si l’Espagne avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 4,68 %.

    Le graphique des taux d’intérêt des obligations espagnoles est incroyable : les taux d’intérêt espagnols sont en train d’exploser.

    http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GSPG10YR%3AIND

    – Si le Portugal avait dû lancer un emprunt à 10 ans, il aurait dû payer un taux d’intérêt de 5,226 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GSPT10YR%3AIND

    – Si l’Irlande avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 5,274 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GIGB10YR%3AIND

    – Si la Grèce avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 8,339 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GGGB10YR%3AIND

    Le Portugal, l’Irlande, la Grèce et l’Espagne voient leurs taux d’intérêt qui explosent : ces quatre pays foncent vers le défaut de paiement.

    Au contraire, les taux d’intérêt de l’Allemagne restent très bas.

    – Si l’Allemagne avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt très faible : seulement 2,638 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GDBR10%3AIND

    Cette divergence est intenable.

    Cette situation est explosive : la zone euro va finir par éclater.

  4. @BA

    Ce n’est pas la “situation” qui est intenable, c’est le système qui est instable.

    Un système où l’on crée systématiquement la monnaie via un centre (les Banques, centrales et privées), au bénéfice d’une sous partie de la population, et au détriment de l’ensemble.

    En sus sans tenir compte du fait qu’un taux d’intérêt ça ne se décrète pas. Seul l’investissement en actions, avec un risque assumé de perte réelle est tenable. La création monétaire via le prêt à intérêt suppose de pouvoir rembourser toujours plus de monnaie qu’il n’en existe. C’est ce principe qui n’est pas logiquement tenable ni stable.

    C’est le système monétaire qu’il faut changer.

  5. Nous sommes d’accord. Et ça commence à devenir urgent.

    Mardi 15 juin :

    – Si l’Espagne avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 4,738 %.

    Le graphique des taux d’intérêt des obligations espagnoles est incroyable : les taux d’intérêt espagnols sont en train d’exploser.

    http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GSPG10YR%3AIND

    – Si le Portugal avait dû lancer un emprunt à 10 ans, il aurait dû payer un taux d’intérêt de 5,451 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GSPT10YR%3AIND

    – Si l’Irlande avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 5,484 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GIGB10YR%3AIND

    – Si la Grèce avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 9,082 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GGGB10YR%3AIND

  6. @BA oui, mais en fait ce qui se passe c’est que les détenteurs d’obligations les vendent même en dessous de leur prix nominal (ce qui fait monter l’équivalent du taux d’intérêt associé), parce qu’ils anticipent de l’inflation, et donc la perte de valeur de la monnaie elle même et des obligations, en faveur d’actifs plus tangibles, comme les actions, voire les matières premières, voire les actions d’entreprises gérant des matières premières…

    C’est ce qui s’est passé en 1930, et 1970, à la fin de chaque pyramide de ponzi monétaire.

    Il faut sortir la monnaie de son schéma de ponzi. Et ça n’est faisable qu’en sortant d’un mode d’émission centralisé.

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