“Si vous ou moi faisions ce qui est permis aux Banques, nous serions accusés de fraude”.
Une bonne analyse, qui montre directement ce qui surviendrait si les gouvernements étaient privés du “droit d’emprunt”. Il n’y aurait tout simplement pas de monnaie en circulation, dans ce système pyramidal. Plus de 60% de la masse monétaire en circulation est en effet une dette à intérêts des Etats, possédée par les Banquiers, suite à une émission monétaire de ces mêmes Banques grâce à de l’argent qu’elles ne possèdent pas.
Ce que des “pseudo libéraux” dénoncent comment étant de “l’émission monétaire à partir de rien” effectuée actuellement par les Banques Centrales, dont la FED en première ligne, est en réalité pratiqué depuis 40 ans par les Banques “privées”, qui émettent la monnaie “publique” à partir de rien sous forme de prêts à intérêts, essentiellement payés par les impôts des citoyens, et sans que ces mêmes tartuffes ne s’en soient émus.
L’auteur met bien l’accent sur la souveraineté comme étant inséparable du contrôle de son système monétaire. Et de facto, comme le dénonçait Philippe Séguin dès 1992, notre fausse démocratie, envers et contre tout principe de souveraineté du peuple, a transféré la souverainété nationale au profit de la construction d’une souveraineté Européenne.
Je ne suis fondamentalement pas contre l’Europe comme nouvelle base de souveraineté. Mais je suis contre le fait d’y associer un système monétaire dont les règles sont décidées lors de réunions non démocratiques, et par les acteurs mêmes qui y sont désignés comme émetteurs monopolistiques de droit. Je ne reconnais pas une “démocratie” qui ne prévoit pas pour le peuple la possibilité de se saisir de toute question de droit pour proposer via référendum une Loi ou son abrogation, comme vient de le faire l’Italie, qui vient d’envoyer quatre fins de non-recevoir d’un coup à “son gouvernement”, dont on se demande bien par ailleurs comment il a pu être nommé pour être aussi puissamment désavoué.
Je suis pour une monnaie basée, ni sur l’émission de monnaie qui n’existe pas au bénéfice des Banques, créant une distorsion arbitraire de liberté entre les entrepreneurs, favorisant le corporatisme, et qui crée de facto une caste arbitraire de décideurs privilégiés, qui s’enrichissent de façon imméritée au détriment d’autrui, ni pour l’émission arbitraire de monnaie qui n’existe pas au bénéfice de l’Etat, créant une distorsion de liberté entre entreprises publiques et privées et favorisant la corruption.
Je suis pour une émission de monnaie basée sur la seule valeur universellement présente dans toute zone monétaire : les Citoyens, qui naissent libres et égaux en droit, constituant un peuple souverain, possédant le droit à l’insurrection, le droit à autodétermination, le droit de choisir librement son destin, de changer son système démocratique, de proposer des Lois, de les voter ou de les abroger, d’opter pour un système de subsidiarité, ou pour toute autre mesure qui lui semble bonne pour assurer non seulement son avenir dans cette vie, mais aussi celui des sept générations à venir.
Je suis pour que le Dividende Universel soit reconnu comme étant la seule base légitime possible d’une monnaie respectant les droits de l’homme et du citoyen.
Il n’y a que moi que ça choque de commencer un billet par une citation avec une faute de français ?
J’ai rien dit, je ferais mieux de retourner me coucher…
“Si vous ou mois” : c’est le s ?
Vu les deux fautes effectivement. “ferions” et “mois”… Le mieux est de les citer quand elles sont repérées. Il n’y a pas d’autre comité de relecture ici que les lecteurs ! 🙂
Merci pour l’alerte.
“pseudo libéraux”…
L’erreur des mouvements sociaux aux XXème siècle a été de nommer ses ennemis des libéraux et des néo-libéraux.
L’oligarchie, l’hyper-élite ayant le pouvoir politique et économiques, s’imaginent certes être libérale… mais ils ne le sont que sous l’angle économique, et que quand ça justifie directement leurs affaires. Ils sont des pseudo-libéraux.
On les a bêtement laissé instrumentaliser le libéralisme, alors que cette idée devrait être une part importante du mouvement sociale : la taille des groupes financiers et industriels est incompatible avec une économie libérale. Le libéralisme signifie aussi la recherche d’un système ou les individus peuvent réellement s’épanouir et s’accomplir. Le libéralisme est attaché à la tolérance, notamment en ce qui concerne les religions ou leur absence, et cela peut concerner aussi la résistance à la religion majoritaire : le marketing qui nous impose de pouvoir justifier un standing au minimum “classe moyenne”.
Le libéralisme est à l’origine pour une un marché régulé et pour une véritable démocratie parlementaire. Certes ils ne s’agit pas d’une démocratie sociale, économique, directe ou des assemblées autogérées gèrent directement les moyens de productions, et élisent des idées et des représentant avec mandat impératif révocable. Mais c’est une idée qui défend malgré tout le principe de la démocratie, et sous l’angle de laquelle on ne peut être qu’indigné par l’absence de débat, de diversité et de représentation réelle dans les assemblées actuelles.