La TRM 2.718 améliore et remplace la 2.0.
La TRM 2.0 vient de sortir ! J’ai tenu à publier cette version 2.0 en ce mois de Juin 2011, en préparation des RMLL 2011, les “Rencontres Mondiales du Logiciel Libre”, qui auront lieu en Juillet à Strasbourg. Il y aura en effet une présentation de la Théorie et une présentation de son implémentation au sein du projet de système monétaire libre Open-UDC.
Un wiki existe qui permet d’en voir un aperçu théorique général (mais ne remplace pas une lecture complète !). Pour y participer vous devez me contacter pour avoir un compte d’accès.
La Théorie Relative de la Monnaie est disponible sous plusieurs formats :
- Formats fichiers :
- TRM 2.0 format pdf
- TRM 2.0 format odt
- Formats papier :
- TRM 2.0 papier format noir et blanc (Europe & USA)
- TRM 2.0 papier format couleur (Europe & USA)
- TRM 2.0 papier format noir et blanc (USA)
- TRM 2.0 papier format couleur (USA couverture rigide)
Par rapport à la première version, outre les inévitables corrections et améliorations purement techniques, il y a trois apports essentiels qui ont été rajoutés. Le contenu est plus important avec au final une théorie de 164 pages au lieu 124 pour la première version.
Quels sont ces apports ?
Tout d’abord et ça n’en est pas le moindre, tous les graphiques illustratifs des concepts ont été refaits en version 3D sous Blender par Luc Fievet (animateur de l’émission de radio Symbiose qui traite du logiciel libre) !
Ensuite la partie de formalisation théorique a été clarifiée et améliorée, détachant plus clairement les postulats, ce qui doit permettre une meilleure compréhension de la nature même de la théorie.
Enfin, un chapitre sur l’Empire Romain a été rajoutée dans la partie historique, qui permet d’améliorer l’échelle d’analyse de l’évolution des systèmes monétaires sur (très) longue période.
Présentation de la TRM :
“La Théorie Relative de la Monnaie pose pour principe fondamental la relativité de toute valeur par rapport au seul référentiel universellement acceptable : l’individu. Elle exprime ainsi la condition de la possibilité des trois libertés économiques fondamentales : liberté d’accès aux ressources, de produire et d’échanger “dans la monnaie”.
Le problème fondamental des trois producteurs, à durée de vie limitée, remplacés par des générations successives est posé comme base d’explication. A partir de ces notions la TRM démontre que le Dividende Universel est la seule base monétaire acceptable pour toute économie, et réfute l’approche quantitative de la monnaie.
Un parcours de l’histoire monétaire resitue les grandes crises économiques dans la perspective théorique, en apportant une explication aux phénomènes due au non respect du principe de relativité dans l’émission monétaire.
La TRM propose un processus de sortie progressive de l’étau de la « monnaie-dette », ainsi qu’un modèle pour toute communauté souhaitant développer une monnaie locale respectant les libertés fondamentales.”
Auteur : Stéphane Laborde. Licence GPL V3. Préface de Yoland Bresson.
Si la TRM vous a plu vous pouvez faire un don via le bouton Paypal disponible à droite sur le site.
Ce qu’il manque à ce projet, c’est un bugtracker, car j’ai relevé qq coquilles dans le texte mais je ne sais pas où les remonter.
@Bruno Il y a un wiki pour ça : http://wiki.creationmonetaire.info
Ce n’est pas parce que c’est ‘opensource’ qu’il vaut quelque chose.
Rassurez-vous, vous avez eu des prédécesseurs en matière de délires quantico-relativistes sur la monnaie:
http://basepub.dauphine.fr/bitstream/handle/123456789/4807/henristerdyniak_hommageallais_versionafse.pdf?sequence=3
Ce n’est pas parce que vous ne comprenez pas la formule mathématique d’une exponentielle qu’il faut juger aussi bêtement…
Il arrive seulement à la conclusion qu’une inflation monétaire minime est nécessaire, à condition que la monnaie ainsi créée soit répartie sur les détenteurs des parts sociales de la société des utilisateurs de la monnaie : plutôt classique et typique du capitalisme non ;-?
Excellent résumé.
@26 juin 2011 10:48:
Je ne reproche pas à ce livre de faire trop de mathématiques mais au contraire de ne pas en faire assez.En particulier, lorsque vous évoquez des fluctuations locales, aucun formalisme, juste des dessins fumeux.
Plus grave à mon sens est la confusion entre le normatif et le positif. Dans votre soif de justifier le dividende universel, vous faîtes débarquer la monnaie qui n’a pas grand chose à voir avec la choucroute. Je suis assez partisan d’une allocation inconditionnelle, mais je pense qu’elle doit être financée par un impôt conventionnel et non par un hasardeux impôt sur la monnaie. (Un impôt sur la monnaie peut éventuellement se justifier MAIS il n’y aucune raison que les recettes de cet impôt est un rapport avec le financement d’une allocation inconditionnelle)
Autre reproche, le livre ne comprend aucune référence à la littérature habituelle sur le sujet (même si c’est pour la réfuter), alors qu’il y a quand même eu deux siècles de réflexions sérieuses sur le sujet, du débat Banking School/Currency School, le keynésianisme, le monétarisme, la théorie de l’inflation optimale. Cela vous amène à réiventer la roue et pire, la réinventer carrée.
Quelques exemples:
_relativité: les économistes parlent plutôt d’égalité et d’équité.
_résonance psychologique: les économistes parlent plutôt de spécularité et contrairement à vous, ils savent qu’elle ne peut pas être si simplement évitée.
Vous manifestez également le souhait que la masse monétaire croisse de manière régulière. Cela n’est possible que si une autorité centrale se charge de la chose. Ensuite, vous semblez croire que la valeur de la masse monétaire est indépendante de c. Ce n’est pas le cas et votre “c” optimal est sans doute nettement plus bas que vous le croyez (
http://www.econlib.org/library/Enc/art/lfHendersonCEE2_figure_027.jpg ).
@Anonyme au vu de ce commentaire la seule chose qui me vienne à l’esprit c’est une idée précise de l’âge de l’intervenant.
D’un autre côté, c’est pas moi qui prétend révolutionner le système monétaire en n’ayant jamais lu sérieusement de livre d’économie.
Pour votre dividende universel, pour vous arrêtez-vous à 5% par an, pourquoi ne pas décupler la masse monétaire chaque année? Cela ferait un dividende universel qui aurait de la gueule.
Je cite :
“D’un autre côté, c’est pas moi qui prétend révolutionner le système monétaire en n’ayant jamais lu sérieusement de livre d’économie.”
L’économie serait donc une affaire de livres, et non pas une analyse basée sur l’expérience vérifiée par soi même de production et d’échanges libres ? Voilà une position contraire à toute démarche scientifique.
Par ailleurs la TRM est préfacée par un auteur de livres d’économies reconnus vous l’aurez remarqué sans doute. Sans doute que des “auteurs de livre” arrivent à comprendre des principes d’expérience réelle, ce qui doit être plus difficile pour des théoriciens déconnectés des dites expériences réelles.
Je cite :
“Pour votre dividende universel, pour vous arrêtez-vous à 5% par an, pourquoi ne pas décupler la masse monétaire chaque année? Cela ferait un dividende universel qui aurait de la gueule.”
Vous n’avez pas pris connaissance des démonstrations de la TRM. 5%/an n’est pas un chiffre arbitraire du tout.
Voir le chapitre sur le Dividende Universel optimal où il est démontré qu’il est inversement proportionnel à l’espérance de vie, et qu’en aucun cas il ne devrait sortir d’une plage de valeurs très bien déterminée. On pourra se référer pour une explication plus dépouillée au post http://www.creationmonetaire.info/2011/02/quel-montant-pour-le-revenu-de-base.html .
Le dividende universel se justifie autrement que par le théorie monétaire : par la loi de la thermodynamique.
La monnaie étant un signe (= modélisation) d’échange (d’énergie), si on admet que l’énergie échangée entre les individus provient de leur environnement, lui même alimenté par une source universelle et “intemporelle” (à l’échelle humaine) à savoir le Soleil, le système monétaire se doit de reproduire cette répartition continue et universelle de l’apport d’énergie.
Toujours analogiquement parlant, le phénomène d’entropie (consommation) se dois d’apparaitre également, tantôt dans le concept de monnaie fondante, tantôt dans celui de croissance/inflation … avec plus oui moins de bonheur. sans doute y a t’il plusieurs méthodes/équations équivalente pour décrire cet équilibre entre influx et perte d’énergie dans un système ouvert, dont les proportion sont justement encore difficilement quantifiables.
De toute façon, procéder à la construction d’un système uniquement théorique ne fera pas avancer les choses bien loin, la réalité nous en apprenant toujours bien plus que les livres. La démarche scientifique a dans ce sens été bien dévoyée au siècle dernier…
Et le besoin de réformer la “phynance” actuelle étant si urgent, l’expérimentation pratique est essentielle.
Le projet Open-UCD est dans ce sens vraiment intéressant.
@SL:
Le paramètre (que j’appelerai alpha) que vous introduisez (que la génération N ait reçu 98% de la masse monétaire à sa mort) est totalement arbitraire.
Je n’ai pas vérifié vos calculs, mais la quantité de monnaie par unité de temps instantanée qu’il faut distribuer est alors:
ln(1-alpha)/ev
Si je veux que le paramètre alpha soit égal à 1 à 10^(-80) près, alors, pour une espérance de vie de 80 ans, il faut décupler la masse monétaire chaque année. C’est sûr, il faut rayer des zéros régulièrement, mais si çà permet à tout le monde d’avoir un revenu supérieur 40 fois supérieur, moi je suis d’accord (irony inside).
@Olm Oui, c’est une approche tout à fait valable aussi. Ceci dit elle impacte de la même façon la manière dont la monnaie se distribue, pour des raisons différentes, mais pas incompatibles. On peut dire par exemple que si l’homme, base d’émission monétaire vit et meurt, en générations successives c’est une conséquence du flux solaire. Ca ne fait aucun doute bien entendu. J’acquiesce totalement votre remarque.
@Anonyme
La TRM argumente en faveur de l’équilibre entre stabilité et transmission qui vont pour le % le plus suffisant pour assurer les deux.
Affirmer dans ces conditions qu’approcher le résulat à 98% ou 99% est un choix “arbitraire” c’est se moquer de toute l’approche scientifique d’Aristote à Stephen Hawkings.
C’est comme affirmer que PI = 3,14159… N’est qu’une valeur très arbitraire de PI très loin de sa valeur “réelle”.
Quant à croire que la monnaie étant relative, la précision absolue de la vitesse relative choisie changerait du tout au tout la nature des valeurs produites pouvant être échangée grâce à elle, c’est réellement être irrécupérable quant à la possibilité de comprendre la relativité de toute valeur.
Affirmer dans ces conditions qu’approcher le résulat à 98% ou 99% est un choix “arbitraire” c’est se moquer de toute l’approche scientifique d’Aristote à Stephen Hawkings:
Sauf lorsque ces 2% changent radicalement un autre paramètre, à savoir le taux de croissance de la masse monétaire.
“Quant à croire que la monnaie étant relative, la précision absolue de la vitesse relative choisie changerait du tout au tout la nature des valeurs produites pouvant être échangée grâce à elle, c’est réellement être irrécupérable quant à la possibilité de comprendre la relativité de toute valeur.”: c’est ce qui me pousse à penser que la TRM est irrécupérable.
“Sauf lorsque ces 2% changent radicalement un autre paramètre, à savoir le taux de croissance de la masse monétaire.”
Pas du tout. Le taux de croissance de la masse monétaire est exactement le même quel que soit le référentiel générationnel choisi pour le mesurer.
“c’est ce qui me pousse à penser que la TRM est irrécupérable”
Si vous pensez qu’il existe une précision absolue dans la mesure de toute chose, vous êtes en désaccord avec la totalité des connaissances scientifiques en vigueur.
Si vous pensez que l’Univers est constitué de matière, d’énergie qui se meuvent au sein d’un espace, et que cette description est irréfutable et manifeste vous êtes également en contradictio totale avec la totalité des connaissances scientifiques en vigueur.
Si vous pensez A ou non-A, en affirmant “A” est vrai, ou “non-A” est vrai, de façon certaine, vous êtes en totale contradiction avec la totalité des connaissances scientifiques en vigueur.
Si vous pensez que deux droites parallèles ne se coupent jamais de façon certaine, vous êtes en totale contradiction avec la totalité des connaissances scientifiques en vigueur.
Si enfin vous pensez A ou non-A sans préciser le système formel auquel l’affirmation se réfère, ni l’ensemble des systèmes formels cohérents qui sont non-contradictoires avec cette affirmation, ni l’ensemble des systèmes formels cohérents qui sont contradictoires avec cette affirmation, alors vous êtes dans la croyance d’une vérité absolue, vous êtes en totale contradiction avec la totalité des connaissances scientifiques en vigueur.
De sorte que je n’ai aucun moyen de faire l’effort de comprendre la relativité à votre place.
Vous me conseillez gravement d’étudier la relativité. Je ne puis que vous recommander d’étudier le calcul d’incertitude:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Calcul_d%27incertitude
où vous apprendrez que selon fonction appliquée, une erreur de 2% sur le chiffre de départ peut aboutir à n’importe quoi sur le chiffre d’arrivée (le taux de croissance de la masse monétaire).
@Anonyme
Quel chiffre d’arrivée a une importance quelconque une fois que tous les individus d’une génération sont passés de vie à trépas ?
Vous n’avez décidément pas pris la mesure du problème des trois producteurs à durée de vie limitée !
Comme beaucoup de vos contemporains de votre triste époque de grande ignorance, vous pensez analyser en toute raison des valeurs absolues et éternelles, alors que c’est l’observateur qui est périssable et auquel il faut accorder la plus grande attention.
Ils ont des yeux et ils ne voient pas.
“Vous n’avez décidément pas pris la mesure du problème des trois producteurs à durée de vie limitée !”: pourquoi? Parce que je pense que la monnaie doit être un moyen d’échange avant d’être un instrument fiscal destiné à assurer un revenu minimum?
Justement, l’observateur périssable que je suis se fout pas mal de savoir qu’il aura touché tel pourcentage de bouts de papiers mis en circulation depuis sa naissance.
En revanche, je me moque beaucoup moins de la part de la production que j’aurais pû consommer au cours de ma vie.
Vous n’avez pas compris ce qu’est le problème spatio-temporel des trois producteurs.
Mais peu importe. Vous définissez un système de référence dans lequel vous avez foi, qui repose dans la définition de ce qui vous semble assurer l’objectif que vous poursuivez. Vous vous y attachez, vous l’appliquez et le mettez en oeuvre et en assumez les résultats.
De sorte que vous n’êtes aucunement en obligation d’accepter la Théorie Relative de la Monnaie, qui elle exprime la symétrie temporelle et la monnaie comme devant assumer les trois libertés économiques, et qui alors, se basant sur une définition différente ne mène pas au même type de résultat. La TRM assure que les trois libertés économiques sont exprimées symétriquement dans l’espace-temps relativement à ses membres présents et futurs.
De sorte que ne visant pas ce résultat, vous ne la pratiquez pas, vous ne la mettez pas en oeuvre, et vous n’en atteignez pas les résultats.
Vous êtes donc parfaitement libres d’utiliser la monnaie qui possède les caractéristiques qui vous conviennent et que vous définissez avec qui souhaite l’utiliser de la même façon.
Et il n’y a donc pas lieu de discuter plus avant.
@ Stéphane Laborde
S.V.P. Définir : les trois libertés économiques.
Merci.
@Anonyme
Elles sont décrites dans la TRM.
Je me suis arrêté à “2.0”, j’ai bien ri, maintenant je repars comme je suis venu.
Les Grecs, inventeurs du concept de Démocratie, vont donc s’en remettre à l’oracle d’un référendum pour ne pas laisser à l’oligarchie financière le choix de leur avenir et ils ont bien raison d’agir ainsi. Ils ont même doublement raison car si le pouvoir doit toujours revenir en dernier ressort au peuple, il se trouve que l’argent de leur prétendue dette n’est en vérité que le leur, deux fois volé : une fois en capital et une fois en intérêts exigés.
La zone Euro représente environ 10 000 milliard d’euros en circulation. Cette masse d’argent augmente du fait de la simple création monétaire ex nihilo opérée par les banques privées d’environ 8 % par an soit aujourd’hui un montant de 800 milliard d’euros qui chaque année représente la différence entre le montant des crédits émis et celui des crédits remboursés en Euros dans la zone. Ces 800 milliards d’Euros qui ne sont pas le produit de bénéfices obtenus lors d’échanges de valeurs économiques mais encore une fois, redisons-le, une simple création de monnaie, devraient être équitablement répartis entre les citoyens européens qui ont fait de l’Euro leur monnaie commune. Il y a 340 millions d’habitants dans la zone Euro si je ne me trompe pas et les Grecs en représentent 10 millions. Les Grecs devraient donc recevoir chaque année une quote part de 24 milliards d’Euros de cette pure création monétaire, soit sur 10 ans un total d’environ 240 milliards d’Euros. Mais les Grecs ne voyent quasiment rien de cet argent car en Europe les crédit est émis de manière tout à fait asymétrique par les banques privées au profit de quelques acteurs économiques situés principalement en Europe du Nord qui bénéficient non seulement de ces crédits mais aussi du décalage sans cesse renouvelé de leur remboursement intégral. C’est ainsi que ces 24 milliards d’euros de valeurs non gagnées par une performance économique lors d’échange de valeurs sont soustraits aux Grecs et donnés à d’autres.
Sur une dizaine d’années, age actuel de la zone Euros, les Grecs ont accumulé une dette de 300 milliards d’euros qu’il n’arrivent pas à rembourser or cette même zone Euro les a spoliés de 240 milliard d’euros ! Ce qui tenant compte des intérêts qui courent représente un quasi-équilibre.
La solution au problème actuel de la Grèce est bien entendu en mesure immédiate et ponctuelle d’effacer ces 240 milliards de leur prétendue dette et de demander aux acteurs économiques de l’Europe qui ont profitent indument de la création monétaire de les prendre à leurs comptes. Une solution pérenne pour toute l’Europe serait d’instaurer une vraie démocratie monétaire en Europe dont la BCE serait l’instrument qui remettrait à chaque citoyen de sa naissance à son décès et sur une base régulière (le mois par exemple) sa quote part de la création monétaire nette de la zone. Charge aux banques privées chez qui cet argent est in fine déposé de l’utiliser pour en faire les crédits aux entreprises économiques. Retirons aux banques privées le privilège exorbitant de créer de la monnaie et demandons leur tout simplement de gérer notre argent.
L’abondance
Ce n’est ni la richesse ni un quelconque résultat. C’est une contingence de la matérialisation de la vie. L’alimentation de toute existence. Par le souffle est généré tout ce qui est nécessaire à la poursuite du mouvement. Une pénurie n’est que la conséquence d’un déséquilibre créé par la thésaurisation. Car il est donné également à tout un chacun par sa volonté à être le moyen de perdurer dans l’incarnation. Ainsi aux oiseaux, à toute forme de vie, pour que chaque jour soit multiple. L’abondance est une source collective et égale qui pourvoit par le souffle à chaque forme de vie. Plus l’être s’élève en conscience et plus la responsabilité du partage est la source de l’abondance elle-même.
euh s’il vous plait je ne trouve plus le lien de la vidéo qui explique la fabrication de la monnaie, le comment nous sommes passé d’une fabrication par les banques centrales à une privatisation, que nous payons très chère aujourd’hui. Je ne suis pas un spécialiste du domaine, mais je ne demande qu’à apprendre, et ce que j’avais vu m’apparaissait accessible, sans , me semble t-il, sans être simpliste. Merci de me donner le lien.
bonne journée, et bravo pour votre site
http://www.youtube.com/watch?v=vLszaozIjEk
Mais cette vidéo n’est pas vraie sur tout les points ceci dit. Elle permet une bonne introduction au sujet, mais je vous conseille de vous renseigner plus en profondeur par la suite.
Redonner le monopole de la création monétaire aux états ne serait de toute façon pas la bonne solution non plus.
http://twitter.com/ganstarsanimal
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http://iveinvestinvesmind.blogspot.com
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here http://businessf5m.blogspot.com/
Je m’aperçois que nous somme de plus en plus à s’intéresser à la mise en place de ce Revenu de Base.
« Il n’est rien au monde d’aussi puissant qu’une idée dont l’heure est venue » – Victor Hugo
Comme j’y suis très attaché. Je vous recommande le site (dédié à ce concept) que je mets à jour au fil de l’actualité.
http://www.lepetitlivrevert.fr
Cordialement
Louis a dit…
Si j’ai bien compris le principe de la TRM appliqué à une zone monétaire, la seule création monétaire (annuelle pour fixer sa périodicité) autorisée est d’une part répartie équitablement entre les citoyens de cette zone et d’autre part égale à un certain pourcentage ‘a’ (que la TRM relie à l’espérance de vie moyenne des habitants de la zone) de l’agrégat M3 de la zone monétaire (appelé masse monétaire de la zone). Or si cet agrégat M3 comprend bien dans sa partie appelée M1 la monnaie en espèces et les dépôts à vue de la zone, elle comprend aussi, sous forme de créances, toute l’épargne réalisée par exemple sous la forme de livrets de type A ou par placement à terme de la monnaie comptabilisée dans cette même partie M1 (partie M1 qui ne change pas car l’argent épargné ou placé se contente en fait de changer de propriétaire).
Cela donne mis sous forme d’équations:
Initialement :
Masse Monétaire = Mm0 = M1 + (M3 – M1)
Pile un an plus tard :
Mm1_initial = (M1 + a * M3) + (M3 -M1)
Et quelques jours après lorsque la création monétaire qui vient d’être réalisée aura été épargnée et placée dans les mêmes proportions qu’à l’étape initiale :
Mm1 = (M1 + a * M3) + (M3 – M1) * (M1 + a M3)/M1
soit
Mm1 = (M1 + a * M3) + (M3 – M1) * (1 + a M3/M1)
Mm1 = M3 + a * (M3 + (M3 – M1) * M3/M1)
Le taux réel de croissance de la masse monétaire M3 est donc supérieur à ‘a’ et il doit même ne pas cesser de croitre au fil des ans.
Est-ce là vraiment le comportement recherché par la TRM de la croissance de la masse monétaire globale ( qui est en fait un aggrégat de vraie monnaie et de créances)?
Bonjour Louis,
Bel effort de calcul ! 🙂
Non il n’y a pas de distingo à faire entre la “vraie monnaie” M1 qui est tout autant une créance de la collectivité à chaque individu.
Par contre oui en effet, cette injection monétaire suppose une baisse de l’effet de levier bancaire en proportion adéquate.
Mais par ailleurs il n’y a création monétaire véritable QUE si le Dividende Universel ne peut être assuré d’une autre façon, ce qui ne peut arriver que lors des cas extrêmes où il y a blocage monétaire de l’économie.
Un système monétaire à DU va donc aller dans la direction de supprimer le “grand fossé” http://www.creationmonetaire.info/2011/01/le-revenu-de-base-en-france.html
Je t’invite à lire la TRM dans son intégralité avant que de tirer des conclusions trop hâtives au sein d’un système conceptuel dépassé, puisque la TRM redéfinit la monnaie sur de nouvelles bases axiomatiques, et que donc les termes descriptifs interprétatifs et causaux changent tous de nature.
Une question en attendant que je finisse de lire en détail l’exposé de la TRM :
Si la TRM devait aujourd’hui se substituer au système monétaire actuel, elle devrait, me semble-t-il par principe de continuité, distribuer équitablement la même quantité de monnaie que celle correspondant à la création monétaire nette annuelle (hors créances de toutes sortes) réalisée dans la zône Euro par les banques.
Dans votre optique, cette création monétaire faite au nom de la TRM doit-elle donc être égale à l’accroissement prévu dans l’année qui vient du M1 de la zône Euro ?
@Louis La TRM distingue très clairement deux possibilités :
1) La transition effective à partir d’un système monétaire donné, qui doit être progressive et explique en détail ce point.
2) L’application à de nouvelles monnaies (ex Bitcoin OpenUDC)
Dans tous les cas le DU cible est parfaitement défini, mais atteint progressivement en (1) et instantanément en (2).
Il n’y a pas “d’optique” il y a une démonstration logique qui ne dépend que de l’acceptation des axiomes fondamentaux et de rien d’autre.
Ne pas appliquer un système monétaire à DU est donc à contrario la non-acceptation des 3 libertés économiques.
La question ne se pose donc absolument pas dans le paradigme existant. Elle n’a de réponse qu’au sein du paradigme de la TRM.
C’est comme demander “mais selon votre optique quel est la somme des angles d’un triangles ?”. La réponse n’est pas un choix. Si vous acceptez de développer une géométrie dont la courbure est donnée, l’intégrale locale donnera la réponse.
Solution> supprimons l’interets!