Mr Draghi vient de l’annoncer, de nouveaux “billets de banques” vont être émis en 2013. Au passage bien sûr de nouveaux billets sont bienvenus pour accompagner une création monétaire nouvelle de la monnaie centrale qui a bénéficié aux banques et à ceux qui les servent en premier.
Mario Drahi président 2012 de la BCE |
C’est comme je l’explique ici depuis 2008 c’est le signe du début d’un nouveau cycle de Ponzi où une nouvelle masse de monnaie se diffuse du centre vers la périphérie actant de fait le système pyramidal cyclique… Nous allons donc avoir conformément au flux temporel de nouveaux billets émis à de nouvelles dates, en quantité plus grande mais pas du tout en raison de la symétrie temporelle respectant les libertés économiques individuelles sous la forme d’un dividende universel.
Mais je voulais ici marquer le fait plus profond de la savante confusion entretenue, et clairement détaillée dans la Théorie Relative de la Monnaie 2.718 qui consiste en la confusion portant sur la marque elle-même.
Qu’en est-il de la marque € Mr Draghi ?
Le droit des marques est bafoué concernant la marque € |
S’agit-il d’une marque privée ? Dans ce cas de quel droit en faites vous la promotion la publicité, sur des financements publics ? Y-a-t-il de la même façon un centre de gestion Européen, faisant la promotion du Vivendi commun ? Du l’Oréal commun ? Du Moulinex commun ? Du Monoprix commun ?
S’agit-il d’une marque publique ? Dans ce cas de quel droit des entreprises privées utilisent ce sigle pour émettre leurs propres produits similaires ? Est-ce que Poweo, entreprise privée vendant de l’électricité aurait le droit de signer ses contrats envers ses clients “EDF” marque publique ? De quel droit donc parlez-vous donc du “billet de banque” siglé € dont le droit de propriété serait bafoué soit dans un sens soit dans l’autre ? Du billet de QUELLE banque ?
Que Poweo vende de l’électricité EDF ne lui donne pas le droit de signer “EDF” et si c’est bien transparent pour l’utilisateur, c’est bien de l’électricité Poweo que le client achète et la seule responsabilité de Poweo d’assurer le service qu’il prétend remplir sous le seul sigle “Poweo”.
Donc de la même façon des banques privées qui garantiraient à leurs clients le fait de pouvoir être fourni en € marque publique ne peuvent pas nommer le nom de leur produit € mais doivent l’appeler de leur PROPRE NOM sans tromper le client comme c’est le cas sur la provenance et la responsabilité du produit qui leur est transmis.
Une “promesse d’être fourni en € par la BNP banque privée” n’est pas une “quantité d’€ sigle propriété de la communauté politique européenne”. Donc le crédit Schmoll BNP n’est pas le crédit € Européen, tout comme l’électricité Poweo n’est pas l’électricité EDF.
Ou alors si c’est donc la contrefaçon qui est la Loi il n’y a donc plus aucune raison et il n’y a jamais eu aucune raison d’interdire qui que ce soit de lancer une unité de production, d’appeler son produit similaire à un autre d’un nom qui ne lui appartient pas et tout droit de propriété a été, reste et restera totalement caduc.
Il semble donc bien que c’est le fait de bafouer les droits à son propre profit tout en prétendant avoir de droit légitime de l’interdire à autrui qui soit une des racines qui expliquent la situation de l’arbre pourri.