La TRM se fonde sur l’homme. Etablissant la non-nuisance relativement à autrui et à soi-même comme fondement de toute définition de la liberté, et exprimant les 4 libertés économiques dont le principe de relativité est l’essence, principe qui établit qu’il n’est de Loi légitime que de Loi qui s’exprime de la même façon entre des référentiels valides comme étant l’individu lui-même qui considère les autres individus comme ses semblables.
Or donc sur cette base tout homme qui tente une réfutation de la TRM se heurte au mur de la symétrie et ne fait qu’instancier la TRM.
Ainsi un homme qui définit la liberté ne fait que définir une instance de la non-nuisance pour son propre référentiel, pour lui-même, la TRM s’abstenant de faire cela.
Un homme qui choisit un système monétaire ou réfute un système monétaire ne fait qu’appliquer la liberté 0 pour lui-même, la TRM s’abstenant de faire cela.
Un homme qui définit de quelles façons, sous quelles contraintes, sous quelles possibilités, ce que sont les ressources utilisables et les ressources non-utilisables, ne fait qu’appliquer la liberté 1 pour lui-même, la TRM s’abstenant de faire cela.
Un homme qui définit ce qui est valeur et ce qui n’est pas valeur ne fait qu’appliquer la liberté 2 pour lui-même, la TRM s’abstenant de faire cela.
Un homme qui compte, affiche, promulgue par quelque moyen que ce soit la valorisation de toute valeur dans une monnaie particulière ne fait qu’appliquer la liberté 3 pour lui-même, la TRM s’abstenant de faire cela.
Un groupement d’hommes qui adopterait un point de vue partagé sur ces définitions ne ferait qu’appliquer les 4 libertés économiques pour eux-mêmes, la TRM s’abstenant de faire cela.
De sorte que toute approbation ou tout rejet par un homme ou un groupement d’hommes des 4 libertés économiques et du principe de relativité n’est qu’une instance des 4 libertés économiques et du principe de relativité pour cet homme ou ce groupement d’hommes, la TRM s’abstenant de faire cela.
Mais alors qu’établit la TRM ?
La TRM établit et démontre la forme d’un système monétaire libre, établissant une monnaie libre.
C’est à dire que la TRM établit la classe de solutions des monnaies libres, qui sont fondées sur le fait que les hommes adoptant des monnaies libres considèrent que les hommes adoptant ce même système monétaire sont semblables, et subséquemment libres et égaux en droit devant la création monétaire entre-eux dans l’espace et dans le temps, là où les générations successives se remplacent les unes les autres.
Il s’ensuit que les hommes ne développant pas, n’adoptant pas, n’utilisant pas de tels systèmes monétaires, mais adoptant des systèmes monétaires autres que les systèmes monétaires libres ne reconnaissent pas les hommes comme semblables entre eux.
Et cela encore, qui consiste pour un homme de ne pas reconnaître les hommes comme semblables entre eux, est une instance particulière de la TRM, qui consiste pour cet homme de considérer qu’il est nuisible de considérer que les hommes puissent être libre.
Pour cet homme, il s’agit alors de considérer comme non-nuisance le fait d’imposer des valeurs à autrui, d’imposer une définition du travail et de la valeur à autrui, d’imposer telle ou telle vie économique aux autres hommes.
Pour ce faire il choisira un système monétaire non-libre, mais qu’il considérera et clamera de son propre côté comme étant non-nuisant, lui trouvant toutes les justifications possibles fondées sur le fait qu’il est nuisible de considérer l’homme comme devant être libre, ou plus généralement sur tout autre chose que le fait que les hommes doivent être libres.
Ce point est difficile à comprendre, de la même façon qu’il est difficile de comprendre pourquoi l’homme qui a réalisé pleinement le sens de la TRM ne cherchera pas à modifier un système monétaire existant pour le façonner selon les 4 libertés économiques, mais cherchera à développer, adopter et utiliser un système monétaire libre.
Cette compréhension réalisée, il devient alors évident pour celui qui l’a réalisée qu’il n’est aucune réfutation absolue de la TRM par l’homme pour la raison fondamentale que la TRM est relative, l’homme étant libre d’étudier, comprendre et expliquer la TRM à autrui.
Cet homme comprend alors pleinement le point de vue et les définitions de la TRM qui est une absence de point de vue et de définitions.