La BCE a publié fin Août les agrégats de la Masse Monétaire euro, et alors que depuis 2008 elle avait bondi jusqu’à plus de 9000 milliards, elle restait toutefois sagement en dessous de la barre des 10 000. Et ce mois-ci, pour la première fois de l’histoire de l’euro, les 10 000 milliards d’euros de la masse monétaire M3 ont été franchis… champagne !
Il y a une masse monétaire M3 de 1016 milliard d’euros, soit environ 33 000 € par citoyen. En comptant les créances et bons du trésor dans la double masse monétaire, pour 300 millions de citoyen de la zone euro, nous pouvons calculer les fondements relativistes correspondants :
- csym = ln(ev/2)/(ev/2) = ln(40)/40 = 9,22% / an
- M/N = 2*10 016 / 0,300 = 66 773 € / Citoyen
- DU = c*M/N = 9,22% * 66 130 € = 6 156 € / an = 513 € / mois
Une masse monétaire libre équivalente en masse, et comprenant un même nombre de membres serait donc établie sur le fondement symétrique dans l’espace-temps d’un dividende universel aux alentours de 513 € / mois / citoyen.
Qu’en est-il maintenant de l’évolution de cette même masse monétaire exprimée en nombre de RSA Français (Un proto Revenu de Base, non-inconditionnel et non-cumulable, instituant “le grand fossé”, et valant 509,30 € au 1er Septembre 2014) ?
On peut délaisser les systèmes monétaires non-libres pour rejoindre une monnaie libre avec la méthode de réalisation rapide d’une monnaie libre cc-by-sa Ğ[x].
Le 22 Août j’ai donné une présentation de la TRM à la première université d’été du Revenu de Base, où j’ai donné quelques éléments concernant les caractéristiques d’une monnaie libre telle que démontrée par la Théorie Relative de la Monnaie (TRM).