Les 5èmes rencontres des monnaies libres se sont tenues du 4 au 7 Juin derniers avec un record de participants. Le site officiel de uCoin en a fait un premier compte rendu avec notamment des extraits des travaux informatiques sur uCoin, Cutecoin et uCoin Apps.
Outre un “jeu la Corbeille” joué avec les règles du dépôt Ğéconomicus simulant les naissances et les morts (dont un résumé vidéo viendra plus tard), le 7 Juin était une journée dense dédiée à la découverte de uCoin par les utilisateurs, une présentation de “la TRM en couleur” et “la TRM pour les enfants” par Cuckooland, et la présentation d’une généralisation de transformation de référentiels par la TRM qui démontre l’équivalence DU/RdB. Une vidéo récapitulative de cette présentation, suivie des fichiers pdf et LibreOffice contenant la démonstration proprement dite et une simulation numérique :
En HTML5 vidéo :
Sur Youtube :
Les fichiers :
Le revenu de base “financé” se base sur une collecte classique de l’impôt.
Mais l’assiette de l’impôt, dans la pratique, inclut des choses qui ne sont pas de la monnaie, comme des actions, ou de l’immobilier, pour le calcul de l’ISF notamment. Les très riches (Bill Gates etc…) sont ceux qui vont financer le plus, mais ils ne possèdent pas beaucoup de monnaie relativement à leur fortune totale.
Or, le théorème d’équivalence postule que le financement du RDB est réalisé à par la taxation du stock de monnaie en possession de chaque contribuable.
Le théorème reste-t-il donc pertinent pour un impôt dont l’assiette est le total de l’actif net ? (immobilier + actions d’entreprises – dettes…)
La monnaie n’est qu’une valeur comme les autres. Ce qui est valable pour l’une est valable pour les autres.
Je m’exprime peut-être mal, je vais prendre un exemple actuel :
Le RDB de Hamon (ou du MFRB) financé par nos impôts traditionnels à la française, est-il équivalent à un DU par création monétaire ?
Sinon qu’est-ce qui empêche d’appliquer ce théorème?
Le théorème d’équivalence étant très précis pour évaluer le point de vue 1 il suffit d’appliquer l’opération de transformation sur le point de vue 2. La transformation étant appliquée il est alors facile de constater si on est dans le domaine de validité ou pas. Très simple donc.