La BCE vient de publier les données concernant la masse monétaire euro pour Mars 2016 (données arrêtées en Février 2016). M3 € s’établit à 10 968 milliards d’euros pour 300 millions de citoyens, soit 36 560 € / citoyen et une croissance de 5,06 % / 12 mois.
En comptant les créances et bons du trésor dans la double masse monétaire, pour 300 millions de citoyens de la zone euro, nous pouvons calculer les données relativistes correspondantes d’une monnaie libre de mêmes paramètres :
- csym = ln(ev/2)/(ev/2) = ln(40)/40 = 9,22% / an
- M/N = 2 * 10 968 / 0,300 = 73 120 € / Citoyen
- DU = c*M/N € = 6 742 € / an = 562 € / mois
Une masse monétaire libre, équivalente en masse et comprenant un même nombre de membres serait donc établie sur le fondement symétrique dans l’espace-temps d’un dividende universel (inconditionnel et cumulable) se situant aux alentours de 562 € / mois / citoyen.
Evolution du RSA Français, non inconditionnel et non cumulable, soumis à la distorsion du “Grand Fossé”, depuis l’an 2000 et en % de la double masse monétaire, revalorisé à 524,16 € / mois en Septembre 2015, soit 9,45% / an de la double masse monétaire par citoyen (pour 330 millions de citoyens) :
Le bilan de la BCE qui avait quitté les territoires de croissance positive depuis Février 2013, repasse en croissance positive exceptionnelle à la vitesse supraluminique de 34% / 12 mois, un niveau qui n’a pas été atteint depuis Septembre 2012 !
Ceci est le QE même, le “Quantitative Easing”, l’émission monétaire qui passe du secteur bancaire privé décentralisé vers la banque centrale, les deux équipes qui se passent la balle de l’émission de cette monnaie non-libre de manière cyclique, sur longue période (relativement à l’espérance de vie humaine).
L’évolution du bilan de la BCE 1999 – 2016 passe ainsi à 2 898 milliards € soit 9 660 € / citoyen (contre un record historique à battre, de 3 102 milliards € en Juin 2012, soit 10 340 € / citoyen) :
Soit donc une part de 2898 / 10968 = 26% de M3 pour le bilan de la BCE. Autrement dit la croissance sur 12 mois du bilan de la BCE contribue à 26% x 34% = 8,84% de celle de M3, qui pourtant n’est que de 5% / 12 mois. Cela signifie que le secteur des banques privées contribue à une dépression de M3 correspondante à 5,06% – 8,84% = -3,78% / 12 mois. Une dépression que la BCE essaie de colmater depuis 2008.
Répartition du capital de la BCE inchangé depuis 2014 :
