Un des aspects surprenants pour un homme découvrant les changements de référentiels permis par la Théorie Relative de la Monnaie, concernant plus particulièrement le quantitatif et le relatif, c’est de s’apercevoir que, bien que l’on crée de la monnaie en quantitatif, il apparaît que, en relatif, aucune monnaie n’est créée.
En effet puisque le Dividende Universel (DU) de l’instant “t” est lié à la masse monétaire (M), au nombre de membres (N), et au rapport (ou taux) “c”, par la relation DU(t) = c * M/N(t), il apparaît que M/N(t) = 1/c DU(t) est une quantité finie pour la masse monétaire moyenne, exprimée dans l’unité de référence “DU”.
Autrement dit, pour fixer ce principe dans un cas concret, puisqu’il existe un minima monétaire disponible en France, que l’on nomme “RSA” il est tout à fait possible, dès à présent, de choisir ce minima comme unité de mesure des valeurs et unité de compte. Et si ce RSA était l’expression équivalente d’une monnaie libre il resterait alors dans une proportion déterminée de la masse monétaire (ce qui n’est pas le cas et ceci chacun pourra le vérifier par lui-même).
Maintenant que ce principe serait compris, une question se pose concernant l’écriture dynamique d’une monnaie libre… Puisqu’elle s’écrit quantitativement tout de même, comment gérer sa progression vers l’infini même si cela nous renvoie à des dates éloignées du présent en terme de problème technique ?
Cette gestion peut-être tout à fait limitée de plusieurs manières.
S’agissant d’une série de mises à jour successives, il serait possible à tout instant, qui peut être cycliquement déterminé (par exemple tous les 8 ans), d’établir un état global(t) de la monnaie libre, et de faire ainsi disparaître de la nécessité de gestion dynamique toutes les mises à jour précédentes, ou bien encore pour plus de sécurité (et pour laisser un temps suffisant de vérification), de faire disparaître toutes les mises à jour qui précèdent l’état global(t – 8 ans), ou encore l’état global(t-16 ans) etc.
Mais cette solution qui limite la fenêtre de temps de stockage ne limite pas pour autant la progression des nombres associés à la monnaie en croissance quantitative. Elle n’est donc qu’une approche partielle, pouvant être utile pour d’autres raisons (rapidité de traitement des calculs et vérifications).
Il faut donc limiter les nombres eux-mêmes… bien qu’ils soient censés croître vers l’infini !? Comment faire ? Ceci est possible grâce à un principe que l’on pourrait appeler “roulement des nombres”. Il s’agit de constater qu’il existera une date (t+x) telle que DU(t) / DU(t+x) < 10 (environ tous les 24 ans pour "N" quasi-stable). Dans ce cas et étant donné que l'on a acté que, par exemple, le DU(t) étant mensuel, 7 chiffres suffisent à lui assurer une sécabilité suffisante. Il devient donc possible d'éliminer le dernier chiffre des quantités monétaires existante dans les comptes et les transactions ultérieures quand il passera à plus de 8 chiffres. Mieux, il est alors possible aussi de préciser dans toute mise à jour ultérieure que le nouveau chiffre quantitatif minimal (le centime si l'on veut) fait référence à la date (t+x), assurant ainsi une quantification relative au temps. Cette approche permet ainsi d'anticiper l'arrivée ultérieure de la "nouvelle unité", permettant de l'utiliser avant même qu'elle soit effective techniquement (principe équivalent techniquement au fonctionnement du roulement utilisé par le jeu Ğeconomicus), dont la simplicité et transparence d’utilisation a déjà été testé avec succès de nombreuses fois.
Ainsi avec cette approche, associée à 3 états globaux(t) (3 x 8 ans = 24 ans), une taille temporelle d’environ 24 ans, associée à un chiffre limité pour le DU(t) (et donc pour la masse monétaire) qui sera toujours compris pour toute date présente et future entre 7 et 8 chiffres suffisants, permettent d’assurer une croissance quantitative infinie de la masse monétaire technique, pour une taille de base de données qui apparaît pourtant parfaitement finie.
- DU = c * M/N oscille dans le temps entre 7 et 8 chiffres
- M/N = 1/c DU est stable et fini dans le temps
De sorte que l’on comprend ici que même les nombres sont en mouvement relatif…
Ca rappelle le passage aux nouveaux francs quand on a enlevé 2 zéros.
On parlait alors de francs, et de nouveaux francs.
Il me semble qu’il faut quand même garder quelque part l’information de l’époque de référence, pour que la monnaie remplisse son rôle d’estimer la valeur, quelle que soit l’époque.
En plus des 7 chiffres, il faudrait l’exposant de la puissance de 10 qui permette de retrouver x, et pouvoir comparer les prix d’une époque à l’autre.
Dans ce cas je ne vois pas la taille de la base de données comme “parfaitement finie” en théorie. Je pense en particulier aux valeurs de “c” élevées, où les zéros s’accumulent rapidement.
Comme il est dit dans le texte, c’est la date qui fait référence. Donc oui, il y a l’époque.
Pas besoin de l’exposant de la puissance de 10, puisqu’on a les dates. On retrouve donc le lien facilement.
Par ailleurs les dates elles-mêmes peuvent rouler sur, par exemple, 12 000 ans, pour repasser à 0 ensuite. On a pas besoin d’avoir plus de 12 000 ans de recul… Donc la base est bien parfaitement finie en taille.