Revolution en Espagne, les "indignés" à Madrid et Barcelone

Des centaines de milliers de jeunes prennent place sur les places de Madrid, de Barcelone, de quantité d’autres villes Espagnole, et sont de plus en plus nombreux chaque heure qui passe.

Une carte interactive recense les “acampadas” (regroupements) dans toute l’Espagne, et déjà la carte est pleine ce 18 Mai à 21h00 ! Un site permet l’accès à un streaming en direct de la “puerta del sol” où sont concentrés les “indignés” madrilènes.

Le “mouvement des indignés” semble avoir démarré il y a peu de temps avec quelques centaines de pionniers… Ils sont maintenant innombrables… Ils ont lancé le hashtag #spanishrevolution sur les réseaux sociaux, qu’on peut aussi suivre avec #spanishrevolution_FR. Le mouvement semble de même nature que celui qui a secoué les pays Arabes. L’Espagne veut la démocratie, la liberté, l’égalité, et la fraternité.

L’espagne est totalement asséchée monétairement après avoir vécu sur l’illusion d’injection massive d’argent dette arbitrairement déversée sur la construction immobilière.

Les banques espagnoles après la chute de cette nouvelle bulle créée par ce système monétaire indigne d’une démocratie, se sont retrouvées dans les pires difficultées d’un point de vue purement comptable, mais ont été renflouées, contrairement à la règle de la faillite qui vaut pour tous les autres acteurs de la société.

 Des espagnols déterminés et pas contents

Le chômage résultant est massif, surtout chez les jeunes (plus de 40%) et les citoyens eux, n’ont pas été renfloués. Ils sont donc mécontents. Ils sentent qu’il y a un truc qui cloche quelque part. Ils doivent avoir raison, il y a certainement un truc qui cloche quelque part en effet.

La jeunesse la vigueur et l’intelligence manifeste des jeunes manifestants, loin d’être aussi c… que leurs aînés, semble pencher vers une cause que la Théorie Relative de la Monnaie a clairement identifiée : Ce système monétaire a été bâti comme si les hommes ne naissaient pas libres et égaux, et sans tenir compte de l’égalité devant la création monétaire de tous les hommes présents et entrants dans le flux temporel.

Pour être légitime la monnaie se doit d’avoir une dimension de symétrie temporelle, qui permette la liberté économique de tout homme futur entrant dans le flux, permettant réellement le droit à la propriété, à la production, et à l’échange monétisé. La monnaie se doit d’être bâtie pour ne pas permettre que le travail forcé, l’esclavage, soit la règle, mais que le travail pour autrui soit librement consenti, et ne soit qu’une possibilité de liberté économique parmi d’autres.

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(5 commentaires)

  1. Ce qui est certain, c’est que le grand secret de la création monétaire par des banques centrales privées (comme la Fed) et plus généralement par toutes les banques privées est en train de se répandre comme une trainée de poudre.
    C’est incontestablement la clé de tout le système, et c’est la preuve que la contestation atteint à présent le coeur même du “système”, qui n’est rien d’autre qu’un système d’exploitation par la propriété.
    La masse a tendance à dormir longtemps, mais a des réveils vigoureux. Il me semble évident que c’est à un tel mouvement que nous assistons. La propagande atteint ses limites : le jour où la création monétaire se répand, c’est toute l’arnaque du système qui est mise à jour.
    Il n’est pas interdit alors de se souvenir qu’en 1945 et jusqu’à la loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973, commencent les 30 glorieuses : plein emploi (un chômage insignifiant, de courte transition), accroîssement du niveau de vie général, enrichissement de la population, accès au confort moderne pour la majorité.
    Aujourd’hui, tout ça est fini : les banquiers ont la manette, et ne voulaient surtout pas que l’on s’en rende compte.
    Mais on dirait que ça se passera autrement, comme nous le montrent les Espagnols. Les Grecs ont publié un message : “People of Europe, Rise up !”. Cela se propage lentement, mais sûrement. Espagne, Portugal, et bientôt, à qui ?

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