Mars 2011, M3 € reprend sa marche en avant, à 2,25% / 12 mois, vitesse instantanée… Qui bénéficie du surplus de monnaie injectée dans l’économie ? Via quel mode d’émission arbitraire ? Ce logiciel d’émission de la monnaie est-il un logiciel libre ?
La crise est encore loin d’être finie ! Après la déflation locale, l’inflation globale. En sauvant à coups de milliards Banques et Etats en faillites, le système monétaire en place fait tout pour maintenir en place les esclavagistes.
Il y a donc le monde de la “libre entreprise” mais privée d’émission monétaire stable, qui lui a le droit de “prendre des risques”, et de faire faillite de façon forcée par manque de flux monétaire, et celui qui justifie son flux monétaire éternel par le danger insupportable que constituerait sa mise en faillite, et par le fait qu’il “supporte des coûts” que soit disant “il faut bien rémunérer”.
C’est ainsi, comme l’a démontré la Théorie Relative de la Monnaie, que le dogme quantitatif qui s’octroie le privilège arbitraire de définir qui crée de la valeur et qui n’en crée pas, ce qui est valeur et ce qui n’en est pas, est un système incohérent qui permet d’affirmer de façon péremptoire A et non-A dans le même temps, menant à des paradoxes, et donc à des crises inéluctables.
En cela le système monétaire centralisé est parfaitement déterministe, il permet à une minorité tenant “la banque” de maintenir en esclavage la majorité quoi qu’il arrive, pour l’amener à faire ce qu’il a décidé. Un monde connu qui a ses précédents dans l’Empire Romain ou les puissances coloniales, et qui finit toujours très mal et dans la douleur.
En cela lors des moments de remise en question une bonne guerre fait toujours l’affaire… Puisque cela permet toujours de justifier à postériori la création monétaire arbitraire. Cela permet de justifier l’injustifiable.