Une Constitution qui ne répondrait pas aux 4 libertés Constitutionnelles est qualifiée de Constitution non-libre. Une Constitution est dite libre si elle est fondée surt les 4 libertés Constitutionnelles :
- La liberté pour toute communauté politique d’adopter cette Constitution.
- La liberté d’étudier le texte de la Constitution.
- La liberté de modifier la Constitution à tout moment par initiative référendaire directe.
- La liberté de copie et de distribution.
Or donc sur cette base, se définit toute Constitution libre, qui fait ainsi référence aux 4 libertés Constitutionnelles. Cette base étant nécessaire et suffisante pour fonder toute Constitution libre présente ou future, par modifications successives compatibles avec sa définition, aucune génération d’hommes n’a plus ou moins de droits sur la modification, l’adoption, l’étude, la copie et la distribution des 4 libertés Constitutionnelles et de toute Constitution qui les intègre.
La Constitution n’est toutefois pas le seul sujet fondamental qui peut faire office de droit de référence commun adopté ou rejeté par une communauté politique, et la monnaie adoptée par toute communauté politique constitue aussi un élément fondamental, qui n’est par forcément unique, ni forcément libre.
Aussi une monnaie libre, telle qu’impliquée par les 4 libertés économiques, ne peut se créer autrement que sur la base des hommes qui l’adoptent, dans l’espace et dans le temps sur une base symétrique, ce qui implique une classe de solutions démontrée par la Théorie Relative de la Monnaie.
Or qu’en est-il toujours et encore en France, en 2014 ? Certains hommes choisissent de suivre une Constitution non-libre, et tout autant un système monétaire non-libre, où la monnaie de base se trouve surimposée, au bénéfice des uns, et au détriment des autres, et cela de deux façons.
Tout d’abord par une monnaie de base non-cumulable pour ceux qui parmi les hommes font de faibles échanges, et ont peu de revenus, ce que nous avons nommé “le grand fossé” :
Et ainsi, alors que la masse monétaire monte de 100%, le revenu de base non seulement baisse de 50%, mais reste parfaitement non-cumulable au bénéfice des uns, et au détriment des autres.
A contrario, la Constitution non-libre, implique un modèle “pseudo-démocratique” qui n’en est pas un, et où les élus décident illégitimement des règles des élections dont ils sont eux-mêmes issus, et la fiscalité non-décidée par une Constitution libre, conduit à un impôt contradictoire, un impôt anticonstitutionnel.
Ainsi, des hommes ne souhaitant pas participer d’une Constitution non-libre, ne souhaitant pas participer d’une monnaie non-libre, laissent faire les hommes désireux de suivre des non-libertés, pour toutes les bonnes raisons qu’ils estiment suffisantes pour cela.
Tandis que pour eux-mêmes, sans rien imposer à ceux qui poursuivent les non-libertés, les hommes aspirant à adopter une Constitution libre, tout autant qu’à adopter une monnaie libre, développent, réalisent, et mettent en oeuvre les éléments nécessaires à cette aspiration.
Sans attendre, et sans tomber dans l’erreur logique qui consisterait à croire qu’il faille modifier le non-libre pour établir le libre, les hommes aspirant aux libertés logicielles, tout autant qu’aux libertés Constitutionnelles et aux libertés économiques, ne s’accordent qu’avec les seuls hommes qui ont décidé d’eux mêmes de suivre cette voie, pour toutes les raisons qu’ils ont réfléchies et estimées nécessaires et suffisantes pour cela.