La banque centrale d’Argentine publie depuis 2002 les données concernant sa masse monétaire M3 qui s’établit fin 2016 à 1 766 milliards de pesos pour 44 millions d’habitants ayant une espérance de vie de 78 ans :
Une masse monétaire qui danse un tango endiablé…
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En comptant les créances et bons du trésor dans la double masse monétaire, nous pouvons calculer les données relativistes correspondantes d’une monnaie libre de mêmes paramètres :
- csym = 8 / ev = 10,25 % / an
- M/N = 2 * 1 766 / 0,044 = 80 272 pesos / citoyen
- DU = c*M/N = 8 228 pesos / an = 686 pesos / mois
Une masse monétaire libre, équivalente en masse et comprenant un même nombre de membres serait donc établie sur le fondement symétrique dans l’espace-temps d’un dividende universel (inconditionnel et cumulable) de même ampleur.
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Je n’ai pas trouvé d’information sur un éventuel minimum social correspondant aux minima européens, mais on peut tout de même trouver l’évolution du salaire minimum Argentin 2002 – 2016, que nous pouvons donc comparer à la double masse monétaire moyenne par citoyen :
Le salaire minimum argentin correspond à 1 DU calculé, tandis qu’en France le SMIC net vaut aux alentours de 2 DU calculés. Le salaire n’étant qu’une mesure tronquée qui ne dit rien sur la monétisation de la population qui n’est pas salariée, cette donnée n’offre ainsi aucune autre information pertinente par ailleurs (en clair le salaire minimum n’offre aucune visibilité sur la nature du champ monétaire).
Cette analyse ponctuelle rejoint celles déjà réalisées sur la Russie, le Vénézuela, l’Ukraine… (cf moteur de recherche du site).
