Benoît Hamon, après plusieurs tergiversations a fini par converger vers la solution progressive à coût nul (sans le comprendre puisqu’il répond encore à la question absurde du “financement”), en partant de l’existant, le RSA, pour envisager une convergence ultérieure à des montants supérieurs. Bien que tout ceci reste éloigné d’une approche relativiste du fait de l’emprisonnement dans une monnaie fondée sur la dette, balayons le sujet rapidement :
- Partir du RSA éventuellement revalorisé à 600 € / mois est conforme à l’analyse relativiste du moment.
- Le développement progressif, si tant est qu’il serait fondé sur la monnaie est conforme à la TRM
- Le coût est nul, car le RSA est un minimum déjà en place, donc tous les Français devraient déjà être en sa possession en tant que souverains de leur zone économique (donc co-actionnaires). En effet, soit il le sont déjà car à minima de revenus, soit ont déjà plus s’ils ont une activité rémunérée en sus. Il n’y a donc aucun coût, à ajouter un simple libellé “Revenu de Base” avec un nombre devant sur tous les bulletins de salaire comme SMIC = RdB + complément, ce n’est qu’une écriture sur une part de revenu, et cela montre qu’il est absurde de dire qu’il y aurait un quelconque “effet d’aubaine” pour les entreprises, puisque le RdB apparaît bien comme étant une cotisation immédiatement redistribuée sous forme monétaire directe sous cette angle. La question du “financement” est donc déjà parfaitement idiote même au sein de cette monnaie non-libre privée.
- Mieux, le coût peut même être négatif puisque toutes les entités de contrôle de conditionnalité du RSA deviennent sans objet avec un RdB inconditionnel, ne reste alors que la fiscalité (de même forme pour tous pour respecter un véritable Droit).
- La question soigneusement écartée reste celle du financement des banques, donc de leurs actionnaires, qui ne s’est pas posée en 2008, augmentant la dette de l’Etat de 1200 à 1800 milliards, pourquoi donc se poserait-elle pour le financement de tous les autres citoyens ?
- La mise en place ou non d’un Revenu de Base au sein d’un système monétaire donné (une monnaie privée ou publique, dette ou autre) n’a absolument rien à voir avec le développement, l’adoption et l’utilisation d’une monnaie libre, qui est un sujet parfaitement indépendant. De la même façon que l’encadrement légal des activités de Microsoft n’aurait rien à voir avec le développement de GNU/Linux. Développer une valeur économique nouvelle n’a pas besoin d’être perçu comme devant détruire ou remplacer d’autres déjà établies.
- L’élection n’a rien à voir avec la Démocratie, puisque la Démocratie implique de voter directement les Lois. Il n’est donc pas nécessaire de cautionner une mascarade, alors qu’il est possible de développer une monnaie libre immédiatement et sans attendre.
Je ne comprends pas cette formule : SMIC = RdB + complément
Il n’est pas question que le revenu de base se substitue à une partie d’un salaire.
Donc un employé payé au SMIC touche sont SMIC + un RdB, c’est après que les CSG, impôts et taxes pourront reprendre la somme utile au RdB.
Et proportionnellement au salaire reçu, donc d’une manière moins forte pour quelqu’un qui reçoit un SMIC (1480€/mois) et + forte pour quelqu’un percevant un salaire de 3.000€ par mois.
Ce qui fait que celui qui perçoit un SMIC se trouvera aussi avantagé par un RdB. La fin des travailleurs pauvres.
Alors oui, en recalculant simplement, le RdB ne coûte rien.
C’est comme si l’on prenait 20€ dans une poche pour les remettre dans l’autre.
Cela ne coute rien.
l’Etat verse 300 milliards à la communauté politique FRANCE et l’Etat prend 300 milliards à la communauté politique FRANCE -> cout pour la communauté politique FRANCE = 0€ .
(cela peut d’ailleurs se faire en créant une monnaie complémentaire comme les banques créent la monnaie d’un crédit)
Tu viens de dire dans le même texte à la fois que tu ne comprends pas et que tu comprends. Il ne te reste qu’à faire la synthèse…