C’est la première fois depuis que je suis (de loin, car ça me fatigue…) le blog de Paul Jorion, (depuis 2008 il me semble), que je l’entends évoquer quelque chose qui ressemble au revenu de base.
En vrac :
“le travail disparaît”, “remplacé par des machines”, “on a voulu cela”, “mais on a oublié que les gens avaient besoin d’un revenu…” (qui est ce “on” ? “On(1948 ?)” “On(1973 ?)” On(1988 ?)” Je ne me sens pas concerné et vous ?! …)
Cette approche, bien que cohérente, n’est pas celle de la Théorie Relative de la Monnaie qui démontre en cohérence avec des postulats fondamentaux et calcule un taux de dividende universel assurant la symétrie temporelle.
Il s’agit ici de la justification du revenu de base par le fait que l’hyper-productivité des machines change le rapport au travail traditionnel.
Donc après François Lenglet qui pour la première fois a vaguement (c’est le mot !) fait le lien entre économie et l’espérance de vie Européenne de 80 ans (cf 1929 + 80 ans = 2009), voici Paul Jorion qui approche le revenu de base par le biais de la mécanisation…
Les choses vont-elles si mal que le réveil des consciences s’accélère sur ce qui est une bribe de raisonnement correct et ce qui ne l’est pas ?