Une monnaie libre est d’autant plus conforme à une économie libre qu’elle s’appuie sur des informations, données et logiciels libres. J’utilise GNU/Linux depuis 2003 où j’avais testé avec succès à l’époque une MandrakeLinux sur un portable. J’y avais retrouvé toute la passion initiale de ma découverte de l’informatique à 14 ans, réalisée avec l’aide d’un Sinclair ZX81, ordinateur mythique donc pour ce qui me concerne, qui m’a poussé à attaquer directement le langage machine (suite d’instructions illisibles en hexadécimal)…
Voilà qui sans doute m’a donné des bases pour mon très fort intérêt pour les fondements. Fondements de l’informatique, puis des mathématiques et donc fatalement de l’économique quand on se rend compte expérimentalement qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond…
J’utilise désormais une distribution GNU/Linux Ubuntu 12.04 (avec succès !). C’est donc de façon cohérente que je ferai une nouvelle présentation de la définition d’une monnaie libre à l’Ubuntu Party de Paris Samedi 1er Juin à 14h00.
J’avais déjà abordé ce sujet (ce sera d’une autre façon) aux rencontres mondiales du logiciels libres (voir aussi émission de radio RMLL 2011).
Mais encore mieux, à l’invitation de Thierry Crouzet et Geneviève Morand j’avais eu l’occasion de discuter toute une après midi avec Richard Stallman le fondateur des logiciels libres. C’est donc l’occasion de se remémorer l’expression des 4 libertés logicielles tout en se rappelant que ce sont des libertés relatives à l’utilisateur et pas à l’objet logiciel. Que donc ce sont donc bien les libertés de l’homme dont il est question précisément, tandis que des licences ne précisant pas ces libertés ne peuvent véritablement refléter la pensée du fondateur.
Si vous lisez ce post et prévoyez de vous déplacer à l’Ubuntu Party, je vous invite fortement à écouter Monnaie Libre n°32 sur “l’expérience Monnaie M”.
Et à vous inscrire sur “Monnaie M“, ce sera l’occasion de réaliser une participation directe à l’expérience.