Comme je l’ai expliqué dans “l’unité monétaire RdB“, on peut actualiser directement la notion de monnaie libre, en adoptant immédiatement son unité relativiste de mesure monétaire qui fait référence à son fondement.
Exprimer toute mesure économique en RdB, participe de la connaissance de cette unité de mesure relativiste, de sa diffusion, de l’intérêt pour sa compréhension, et de l’aspiration pour sa généralisation.
Utiliser d’autres unités de mesure, participe des mêmes propriétés pour les fondements de ces autres unités. Aussi un relativiste, tenant de l’adoption, du développement et de l’utilisation d’une monnaie libre, devrait autant que possible utiliser l’unité de mesure compatible avec le fondement qu’il contribue ainsi à exprimer.
Tout d’abord nous pouvons récupérer l’historique de l’évolution du proto-RdB Français exprimée dans l’unité €.
Ensuite, nous récupérons les données concernant l’évolution de la masse monétaire exprimée dans cette même unité €, et publiée tous les mois sur le site de la BCE. On notera au passage la nouvelle contraction de la croissance monétaire, passée sous la barre des 2% annuels (12 mois glissants).
Il est donc maintenant facile d’exprimer la masse monétaire directement dans elle-même, c’est à dire en nombre de revenus de bases (ici en milliards de RdB).
On calculera en sus aisément, étant donnés les 330 millions de citoyens de la zone €, que cette masse monétaire représente donc en 2013, 20 000 millions RdB / 330 millions de citoyens = 60 RdB par citoyen.
Le nombre de citoyens de la zone ayant très peu évolué depuis 2001 (les pays la rejoignant depuis étant peu peuplés par rapport aux pays membres), on obtiendra donc la même forme, exprimé alors véritablement dans l’unité fondamentale de la TRM, qui est l’unité “Revenu de Base par citoyen”.
Ainsi un citoyen qui aurait 60 RdB sur son compte monétaire serait situé exactement à la moyenne de la zone monétaire (et un responsable de famille devrait multiplier par le nombre d’individus dans cette famille).
Ainsi donc nous percevons directement par ce changement d’unité, que de 2001 à 2008 la création monétaire a doublé en nombre de Revenu de Base, ce qui signifie que la monnaie a été créée au bénéfice d’une catégorie spécifique de citoyens qui en a pleinement bénéficié, au détriment de la base monétaire relativiste : le Revenu de Base.
Etant donné ensuite que de 2008 à 2013, le rattrapage n’a pas été effectué, l’inéquité reste pleinement active depuis 2001. Cette création monétaire arbitraire est pleinement irrattrapable pour les 12 ans cumulés de son application.
Il ne sera pas en effet possible de réparer cette distribution illégitime des ressources pour tous ceux qui sont passés de vie à trépas pendant cette durée, ni pour ceux qui seront décédés d’ici à ce qu’un jour, un tribunal librement établi prenne en charge l’application des réparations économiques pour tous les dégâts individuels ainsi engendrés et maintenus arbitrairement dans la durée.
Pour conclure, un dernier aperçu sur l’évolution du bilan de la BCE elle-même, qui participe directement de l’arbitraire, à l’aide des dénommés “QE = Quantitative Easing” qui ne sont qu’une distribution arbitraire d’une monnaie auto-proclamé “commune”, pour les uns, au détriment des autres.