Les pyramides de ponzi et systèmes assimilés comme le système monétaire en vigueur, prétendent faire travailler ou s’approprier les biens des derniers entrants au bénéfice des premiers. Concernant le système monétaire en vigueur, n’ayant pas participé à l’émission d’une prétendue “dette” les derniers entrants n’en sont en rien, ni responsables, ni redevables en quelque manière que ce soit, au regard du respect des droits de l’homme, sauf s’ils en acceptaient explicitement et librement les tenants et les aboutissants.
Comme de l’autre côté on prétend les obliger à tenir un engagement qui n’est pas le leur, les derniers entrants, comprenant qu’ils sont floués par les premiers, de façon inconsciente ou pas (ils n’ont pas encore lu par exemple le dossier d’Owni sur le sujet), répondent de façon violente ou non-violente et avec raison “non, en aucune façon“. De façon violente ou non-violente, tôt ou tard, ils prendront à leur tour pleine possession de l’ensemble de leurs conditions de vie, car comme toute chose, les premiers entrants étant à durée de vie limitée, finiront par rejoindre la mort et l’oubli qui leur sont réservés, avec leurs fausses valeurs arbitrairement définies, tandis que la terre continuera sa course autour de son étoile avec ses vivants.
Comprenant les fondements de la liberté comme Loi symétrique dans l’espace, vis à vis des vivants pensés une nouvelle fois de façon erronée comme éternels, le projet de monnaie libre BitCoin a développé une monnaie libre basée sur une émission limitée de monnaie, accessible à tout acteur du moment via un calcul informatique basé sur une algorithmique complexe, générant une masse monétaire qui sera in-fine limitée en quantité. Meilleure solution que la première, cette approche reste non-respectueuse des droits de l’homme vis à vis de la monnaie puisque privilégiant les hommes détenteurs de puissance machine pour la génération des BitCoin (et pourquoi pas les éleveurs de poulets, les couturiers, les cireurs de chaussure, les peintres, les musiciens, les poètes, les libristes, les blogueurs etc… ?) et donc l’émission monétaire. Mais surtout est une pyramide de ponzi temporelle, puisque passé le pic d’émission, ceux qui parmis les derniers entrants, sont avisés de ce principe asymétrique, et veulent se respecter eux-mêmes autant que les futurs entrants, ne pourront que délaisser cette “monnaie” qui ne les a pas intégrés dans son principe d’émission, prétendant ainsi s’approprier leurs efforts sans échange véritable.
OpenUDC est un projet de standard qui lui applique le principe de la Théorie Relative de la Monnaie et du refus de toute asymétrie humaine vis à vis de l’émission monétaire, que ce soit dans l’espace ou dans le temps. Intégrant la libre acceptation d’un système monétaire, ainsi que la succession des naissances et des morts, OpenUDC intègre le flux continu de ses membres futurs comme base d’une émission monétaire relativiste.
Le principe technique adopté par OpenUDC pour appliquer ce principe est la toile de confiance OpenPGP, qui est un standard ouvert de gestion de clés publiques / privées (cf cryptographie asymétrique) à très grande performance et bien plus sûr que ce qui peut être utilisé par ailleurs. Chaque membre candidat génère une telle clé double et publie sa partie publique sur un serveur OpenPGP. Cette clé étant validée lors d’une “key signing party“, par un nombre suffisant de membres déjà installés (par exemple 5), le nouveau membre peut rejoindre la communauté établie (ce qui constitue le contrat de libre reconnaissance, de la communauté par l’individu, et de l’individu par la communauté), et reçoit ainsi chaque mois un montant initialisé par exemple à 100 UDC / mois, constituant un Dividende Universel, seule et unique base de l’émission monétaire du système, en signant à son tour à partir d’un des serveurs de publication, le montant d’UDC créé à son intention.
La preuve de vie étant essentiellement la date à laquelle la dernière “key signing party” d’un membre aura été effectuée, passé un délai (par exemple 2 ans), le non-renouvellement de la validation de la clé du membre est considéré comme une absence de preuve de vie suffisante pour ne plus considérer le membre comme actif. Il s’agit bien d’une preuve de vie totalement décentralisée, une telle preuve pouvant être validée à partir de n’importe quel ensemble de membres installés.
En sus la masse monétaire étant publiée, le nombre de membres actifs étant lui aussi publié, la croissance de la masse monétaire est calculée, et ne descend pas en dessous d’un montant minimal fixé initialement (ce minimum doit se situer entre 5% / an minimum et 15% / an maximum), qui assure que chaque nouveau membre, quand bien même il arriverait dans 50 ans, est assuré de recevoir comme les anciens et les futurs membres, “99% / N” de la masse monétaire au bout de son espérance de vie, “N” étant le nombre de membres de la communauté.
Les membres peuvent alors échanger de façon déconnectée leurs UDC, qui sont répliqués sur les serveurs de publication (sur le même modèle que la toile OpenPGP, mais concernant les unités monétaires), les transactions étant enregistrées lors de la connexion synchone ou asynchrone d’un des acteurs de la transaction à l’un des serveurs de publication. Le système n’est pas totalement P2P étant donné que la communauté doit gérer, et donc contrôler sa masse monétaire conformément à son standard, mais il n’est pas centralisé pour autant, les serveurs de publication pouvant être répliqués sans limite technique.
Le système prévoit de développer des programmes libres (OpenUDC étant un standard, s’apparente plutôt à un protocole ouvert, mais pas à un programme “libre” au sens des libertés des programmes) qui permettra de simplifier ces deux démarches d’inscription et de réception du Dividende Universel ainsi distribué. Le projet ayant démarré cette année, il n’est pas encore totalement opérationnel. Il n’a pas non plus pour objectif de monétiser un nombre important de membres d’un coup, mais de mettre au point le système qui permettra à toute communauté d’en développer le principe progressivement. Une analyse minutieuse du mécanisme fera comprendre à l’esprit avisé que seul un développement progressif du nombre de membres d’un tel système est compatible avec son fonctionnement et ses principes fondamentaux. OpenUDC n’est donc pas le lièvre de la fable, mais la tortue, et laisse les esprits excités par l’expérience BitCoin prendre progressivement conscience du mur qu’ils vont heurter de plein fouet tout comme le système monétaire “officiel” en vigueur.
On aura compris que les développeurs d’un système compatible OpenUDC ne s’arrogent aucun privilège particulier concernant l’émission monétaire, et sont donc en conformité avec le principe de légitimité mis en lumière par Olivier Auber concernant l’analyse d’un système selon la perspective numérique (principe appliqué aussi au sein des logiciels libres).
Vous pouvez rejoindre le projet OpenUDC pour participer à ses développements techniques, traductions, graphiques, FAQ, et autres, via sa mailing list et son chat jabber. Vous pouvez écouter une émission de radio libre effectuée aux RMLL2011 à Strasbourg où il est question de monnaie et d’OpenUDC.
Does Bitcoin unfairly benefit early adopters?
Early adopters have a large number of bitcoins now because they took a risk and invested resources in an unproven technology. By so doing, they have helped Bitcoin become what it is now and what it will be in the future (hopefully, a ubiquitous decentralized digital currency). It is only fair they will reap the benefits of their successful investment.
In any case, any bitcoin generated will probably change hands dozens of time as a medium of exchange, so the profit made from the initial distribution will be insignificant compared to the total commerce enabled by Bitcoin.
Is Bitcoin a Ponzi scheme?
In a Ponzi Scheme, the founders persuade investors that they’ll profit. Bitcoin does not make such a guarantee. There is no central entity, just individuals building an economy.
A ponzi scheme is a zero sum game. Early adopters can only profit at the expense of late adopters. Bitcoin has possible win-win outcomes. Early adopters profit from the rise in value. Late adopters profit from the usefulness of a stable and widely accepted p2p currency.
The fact that early adopters benefit more doesn’t alone make anything a ponzi scheme. Apple stocks aren’t ponzi even though the early investors got rich
You don’t undestand what is time-space symetry.
You put together creating a value taking a risk, and a universal tool of exchange no-depending on any value that is money.
Because of those two mis-understandings you are in trouble in the sea of ignorance of what is money, what is value, and what are men.
D’après, http://www.joocool.com/UDC/FR/UDC_presentation_FR.html, l’UDC n’est pas convertible en d’autres monnaies numériques?
Comment empêcher ça?
Si quelqu’un veut mettre en place une monnaie sur son site, des km par exemple, et vend 1000km pour 1 UDC, c’est bien une conversion? et ça me semble impossible à empêcher, si?
J’aime bcp l’idée d’une multitude de monnaies libres (thetransitioner.org/ ) et je verrais bien l’UDC comme la metacurrency ou les principes de la TRM appliqués à la mettacurrency (http://www.metacurrency.org/).
D’ailleurs, comment empêcher qu’il y ait vente d’UDC contre quelque chose de matériel (y compris de l’argent) sans surveiller l’objet de la transaction? Si la communauté UDS vérifie l’objet des transaction, bonjour le respect des libertés…
@Yogo
Oui tout ce que tu dis est parfaitement juste. Il n’y a rien à empêcher par ailleurs. Seuls les ignorants pensent que l’on peut contrôler la liberté.
Pour vouloir “empêcher” quoi que ce soit ? Ca n’a aucun sens.
Une communauté munie d’une monnaie produit et échange des biens matériels, immatériels, ou énergétiques dans cette monnaie. Ce faisant ce bien peut-être vendu contre une autre devise. Et alors ? Où est le soucis ? Pourquoi se poser des questions sans aucun intérêt telles que “comment empêcher” ? C’est parfaitement hors sujet.
Un système monétaire n’a pas vocation d’empêcher quoi que ce soit, mais de permettre.
@Yogo:
Même si ils sont liés, ne confondez pas le projet UDC du projet OpenUDC.
Le projet OpenUDC consiste à établir un standard (de création monétaire, système de paiement…) et des outils libres (licences GPL) conforment à ce standard.
Le projet UDC consiste à établir une devise et un marché. Ce projet utilisera probablement le standard et les outils OpenUDC, mais pas forcement. Ce projet ne s’est jamais non plus déclaré “libre” au sens GNU.
L’équipe d’OpenUDC n’a aucun engagements envers l’équipe d’UDC et vice-versa.
D’ailleurs d’autres projets, et surtout d’autres devises, utilisant le standard OpenUDC sont appelés à voir le jour.
Mes questions méritaient elles une réponse si virulente?
Ce n’est pas moi qui utilise trois fois le mot interdit dans l’article et qui ai écrit des règles qui “empêchent”.
A mon avis, il faudrait souligner plus que la communauté UDS est basé sur la confiance en ses membres, complètement avisés des problématiques auxquels elle tente d’apporter une solution. Et que, de fait, l’infraction n’est pas vraiment envisagé…
D’ailleurs, est-ce que les règles qui “empêchent” sont nécessaires? En 1968, sur les murs, on pouvait lire : “il est interdit d’interdire”…
A une interdiction, préférons une explication de ce qui est attendu!
Très cordialement,
@Yogo
Ah oui je vois, tu fais référence à http://www.joocool.com/UDC/FR/UDC_presentation_FR.html . Jbar a en effet mieux répondu que moi.
Ce projet est distinct d’OpenUDC jbar a bien répondu. OpenUDC est ici : http://www.open-udc.org Et est totalement indépendant. OpenUDC ne parle nulle part d’interdit ou d’empêchement et ne se reconnaît pas dans ces définitions.
merci jbar pour ces précisions. Difficile de ne pas faire l’amalgame entre UDC, UDS, open-UDC… surtout quand ce sont les même contributeurs…
Sinon, quid “J’aime bcp l’idée d’une multitude de monnaies libres (thetransitioner.org/ et http://flowplace.webnode.com/) et je verrais bien l’open-UDC comme la metacurrency ou les principes de la TRM appliqués à la metacurrency (http://www.metacurrency.org/).”
Et quid http://ripplepay.com ?
@Yogo
Ripple semble créer la monnaie en poussant le système de réserves fractionnaires jusqu’à l’individu. Ce qui a le mérite de proposer un principe symétrique de ce point de vue. Du point de vue spatial.
Mais je ne comprends pas comment Ripple gère les morts, peux tu expliquer comment Ripple prétend gérer les morts ? Notamment les morts ayant émis des reconnaissances de dettes en $ d’un montant arbitrairement haut ?
Comment Ripple gère les nouveaux entrants ? Il ne les gère pas. Pourquoi ? Parce que l’unité de compte de référence de cette pyramide de ponzi n’est autre qu’un aute pyramide de ponzi, c’est le $ officiel.
Il s’agit donc d’un système monétaire qui ne respecte pas les individus présents et futurs, le flux des individus(t) et des individus(t+dt) et prétend établir un système de compensation juste sur la base d’un autre système de compensation injuste ce qui est parfaitement incohérent devant la logique la plus élémentaire.
Le système de référence cohérent qui prend pour base les libertés entre les individus présents et futurs de façon symétrique dans l’espace-temps n’est pas compatible avec ces systèmes qui ne les prend pas pour base, mais qui prennent d’autres axiomes pour base.
Concrètement, comment est envisagé l’utilisation de la monnaie UDC?
Entre ordinateur via internet, OK!
Entre smartphone via internet (3G ou wifi), OK!
Entre téléphone portable avancé via bluetooth ou infra rouge?
Entre téléphone portable basique ou autre appareil électronique (éventuellement spécifique) via “communication en champ proche”??? via sms?
Peut on envisager un serveur (plugcomputer, idéalement une freedombox) par village (en Afrique par exemple ou une transition town en europe) qui gère les échanges interne au village (voir inter village après expansion) grâce à des téléphones ultra basique (genre nokia 3310) grâce à des sms non surtaxé???
Yogo, je t’invite à nous rejoindre sur notre mailing list ou sur notre salon jabber.
Tout ce que tu as dit est possible (dans un futur dépendant des actions de chacun), d’ailleurs tu as oublié de citer le NFC. Les données qui sont échangé sont au format décrit par la RFC 4880. Elle peuvent être binaires ou “armored” (ASCII) et donc pourraient s’échanger via sms. Seulement il faut un téléphone capable de générer/décrypter ces messages. Sous Android notamment c’est possible assez facilement (il existe dejà une appli OpenPGP), mais sur des téléphones plus basique, non.
Un exemple (invalide, n’essayez pas de le dechiffrer 😉 )de donné OpenPGP “armored” :
—–BEGIN PGP MESSAGE—–
Version: GnuPG v2.0.15 (GNU/Linux)
owEB9wII/ZANAwAIAYCx309/5mldAa0BxmIHYy4yLmdwZ05NaXijAZvAy8zAwdiw
8b5//bPMWMbTBrEElHy83wu2v/bqRzhuoDgysAij9G9vi6yQRhW5dAYv9i1F51atxRjOmMfUonwWa
aWZe44n1R184KcOwS1Tyh1jMcarYzpuGHJhMEzvJ+Exxb2vO8Jc5PUWqidlF7A==
=brCE
—–END PGP MESSAGE—–
http://www.progress.org/dividend/cdking.html
Martin Luther King, Jr.
I am now convinced that the simplest approach will prove to be the most effective — the solution to poverty is to abolish it directly by a now widely discussed measure: the guaranteed income.