La Théorie Relative de la Monnaie (TRM) se distingue de toute théorie monétaire ou économique connue à ce jour parce qu’elle change le paradigme même de l’analyse de la réalité économique expérimentale. Elle distingue le paradigme erroné d’analyse économique conventionnel et les paradigmes logiquement cohérents.
En quoi le paradigme conventionnel est-il erroné ? Il est erroné parce qu’il affirme des axiomes non cohérents qui sont que la monnaie pourrait être unité de compte et d’échange universels au sein de la zone économique, tout en étant une “réserve de valeur”. La “valeur” n’étant par ailleurs pas mesurable autrement que relativement à une valeur de référence, dire que la monnaie est une “réserve de valeur” voudrait dire que, tout en étant l’unité de compte fondamentale, elle garderait une valeur stable vis à vis d’une valeur de réfence autre. Cela voudrait dire que c’est une base dépendant d’une autre base, ce qui est incohérent (un axiome est une base, qui au sein du système qu’il définit ne dépend d’aucune autre base), et de plus invalidé par la totalité des mesures expérimentales. Selon le lieu, l’époque, la monnaie et toute autre valeur de référence, il n’est aucune stabilité dans l’espace et dans le temps. La définition d’une unité de mesure se faisant sur une autre unité mesurée par elle, produit ainsi une définition récursive incorrecte, qu’on appelle aussi “en boucle”, base de tous les phénomènes de résonance.
L’incohérence permet d’affirmer toute vérité et son contraire, “A” et “non-A”, et permet ainsi au détenteur du pouvoir monétaire, non pas d’assurer la stabilité de règles, qui ne sont stables ni logiquement ni expérimentalement, mais d’exercer ce pouvoir à son propre avantage et au détriment d’autrui, de façon arbitraire et contraire au principe de liberté qui est non-nuisance. Muni de ce pouvoir de dire à tout moment “A” ou “non-A” le détenteur du pouvoir monétaire est ainsi tel le monarque pratiquant l’arbitraire.
Ainsi, et vous devez le vérifier vous-mêmes en y réfléchissant vis à vis de la réalité expérimentale et ne pas écouter telle ou telle affirmation péremptoire, le système Bancaire conventionnel, sur la base d’une croyance erronée, prend initialement pour valeur “stable” tel ou tel objet économique, décide de créditer arbitrairement tel ou tel citoyen ou groupe de citoyens en faveur de la production de telle ou telle valeur, et en défaveur de la production de telle autre valeur considérée arbitrairement comme “non-stable”, créant des bulles sur certaines valeurs, et des dépressions sur les autres, tout en générant un bénéfice monopolistique sur l’ensemble des échanges monétisés par un intérêt sur ces crédits. Le principe d’émission monétaire étant asymétrique (monopolistique) et donc contraire au principe de symétrie qu’est la liberté.
Cette définition de la monnaie est en sus erronée d’une autre façon quand au sein des zones économiques qui prétendent respecter les droits de l’homme, elle se définit hors toute références aux droits de l’homme, aux libertés, et son résultat est donc une économie qui bafoue les droits de l’homme et les libertés, ce qui est parfaitement incohérent là aussi. Ce qui est incohérent précisément c’est de prétendre accepter un premier système logique (les droits de l’homme) tout en prétendant en accepter un deuxième qui est parfaitement incompatible avec le premier, bafouant le principe de cohérence logique (ou consistance).
Vous devez là aussi y réfléchir et analyser par vous mêmes la réalité expérimentale et vérifier si “manifestement cette monnaie n’est pas basée sur les libertés et son résultat est une économie qui n’est pas conforme aux libertés” ou bien “cette monnaie est bien basée sur les libertés et son résultat est une économie conforme aux libertés”.
Cette analyse faite, il faut alors comprendre ce que réalise la TRM. La TRM, comprenant le non-respect des libertés inhérent à une définition non-conforme, fait référence aux trois libertés économiques que sont la liberté d’utiliser les ressources, la liberté de produire, et la liberté d’échanger dans la monnaie, en rappelant que la liberté est une non-nuisance. Ce rappel est important, car sans réfléchir à la non-nuisance au préalable on n’aura qu’une compréhension incorrecte de la liberté. La non-nuisance est notamment une propriété symétrique entre les individus, il faut bien prendre conscience de ce point.
Eugène Delacroix (1798-1863)
Ce faisant, la TRM intégre le principe de relativité qui, se basant sur la réalité expérimentale, affirme qu’il n’existe pas de valeur absolue, et que toute valeur est relative à l’individu qui l’estime au lieu et au temps où il le fait et en accord avec sa liberté. La TRM analyse alors la forme que doit prendre la monnaie pour respecter les axiomes de liberté qui s’appliquent à tous les individus. Cette analyse poussée à ses conséquences ultimes, prend en compte un fait expérimental vérifiable qui est que tous les individus sont mortels et ont une durée de vie limitée en moyenne à l’espérance de vie “ev” de la zone économique concernée, ce qui impose de considérer la symétrie dans l’espace-temps et pas dans l’espace seul.
Et à partir de ces trois axiomes fondamentaux que sont les trois libertés économiques et le principe de relativité, la TRM démontre alors de façon certaine la chose suivante :
“Une monnaie respectant les trois libertés économiques se doit d’être basée sur un crédit mutuel, un Dividende Universel versé à tous les individus tout le long de leur vie qui est limitée dans le temps, et dont le montant est directement lié à la masse monétaire en vigueur et au nombre d’individus vivants au sein de la zone monétaire concernée.”
La TRM pousse l’analyse plus loin en démontrant, que la croissance de la masse monétaire associée à ces conditions est inversement proportionnelle à l’espérance de vie, et sa valeur doit alors être proche (avec une marge limitée de possibilités) de :
Application Numérique : pour ev = 80 ans, c = 5,75% / an
A partir de là la TRM nous dit donc que, parce qu’un système économique est basé sur une monnaie qui comprend un Dividende Universel ayant les caractéristiques qu’elle démontre, alors ce système monétaire est conforme aux trois libertés économiques et le résultat est une économie qui respecte les trois libertés économiques. Et que donc les systèmes monétaires qui n’intègrent pas un Dividende Universel tel qu’elle le démontre, sont forcément non-conformes aux trois libertés économiques et le résultat est une économie qui ne respecte pas les trois libertés économiques.
La liberté étant une conséquence des droits de l’homme, la TRM ne dit rien de plus.
Perdu dès le premier paragraphe… (Je viens d’aller voir la définition de paradigme, mais je ne peux pas dire que ça m’ait aidé.)
Il n’est pas pareil d’analyser le monde de la physique selon les prédicats de Newton que celon les prédicats d’Einstein ni selon les prédicats de Bohr et Einsenberg.
De la même façon qu’il n’est pas pareil d’analyser le monde de l’art Pictural selon les prédicats de la Renaissance ou ceux du Cubisme.
La BCE va acheter des obligations italiennes à partir de lundi.
La Banque centrale européenne (BCE) est d’accord pour commencer à acheter des obligations d’Etat italiennes à partir de lundi en échange de l’engagement du gouvernement italien à accélérer la réduction des déficits, a annoncé vendredi un ministre italien.
« Tout le monde craint que nos obligations ne deviennent des bouts de papier sans valeur mais avec le retour à l’équilibre budgétaire un an plus tôt que prévu, la BCE a garanti qu’à partir de lundi elle achèterait nos obligations », a déclaré aux journalistes le ministre des réformes institutionnelles Umberto Bossi.
« Pour nous, c’est une solution, une garantie », a déclaré M. Bossi, qui est aussi le chef de la Ligue du Nord, principal allié du Premier ministre Silvio Berlusconi au sein de la coalition gouvernementale de centre droit.
« Nous avons absolument besoin de ces obligations parce que si nous n’arrivons pas à les vendre nous ne pourrons pas payer les retraites ou la santé, c’est donc une obligation pour nous », a-t-il ajouté.
M. Berlusconi avait indiqué plus tôt dans la journée que l’Italie allait accélérer son programme d’austérité adopté par le parlement le mois dernier afin de faire en sorte que l’équilibre budgétaire soit atteint en 2013 et non plus en 2014 comme prévu initialement.
Les marchés boursier et obligataire italiens ont été bousculés au cours des dernières semaines en raison des craintes suscitées auprès des investisseurs par l’ampleur de la dette publique, la croissance anémique et les tensions qui affaiblissent le gouvernement.
La prime de risque, à savoir l’écart entre le taux des obligations allemandes, référence du marché, et les bons du Trésor italiens a atteint des niveaux record au cours des derniers jours.
http://www.romandie.com/news/n/_La_BCE_va_acheter_des_obligations_italiennes_a_partir_de_lundi_050820112308.asp